mercredi 6 juin 2012 19h30 PATRIMOINE IMMATÉRIEL, UN CATALOGUE OUVERT ? table rondeLieu : Collège d’Espagne, 7 E, bd Jourdan, 75014 Paris dans le cadre du Cycle Patrimoine Mondial modérateur : FRÉDÉRIC JIMENO, chargé de cours en histoire de l’art à l’Université Paris 1 intervenants : DIEGO GRADIS, vice-président de la Commission suisse pour l’UNESCO CHRISTIAN HOTTIN, Conservatoire du patrimoine, s’occupe des demandes d’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO MARC JACOBS, directeur de FARO (Interface Flamand pour le Patrimoine), professeur de patrimoine culturel à la Vrije Universiteit Brussel (VUB) JESÚS PRIETO DE PEDRO, directeur général des Beaux-Arts, biens culturel et archives, Ministère espagnol de l’éducation, de la culture et du sport Le patrimoine culturel ne se limite pas aux expressions matérielles ou tangibles de la culture, mais il inclut aussi toutes les expressions vivantes, les traditions que d’innombrables groupes et communautés du monde entier ont reçues de leurs ancêtres et transmettent à leurs descendants, souvent oralement. La signature de la Convention UNESCO (2003) pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel permet de protéger tous ces usages culturels et d’assurer leur valeur pour les générations à venir. Entrée libre dans la limite des places disponibles |
Cycle PATRIMOINE MONDIAL : MODE OU MODÈLE Évolutions et tendances d’une reconnaissance objet de toutes les convoitises En 2012 sera célébré le 40e anniversaire de la Convention du Patrimoine mondial de l’UNESCO. Ratifiée par 188 pays dans les 5 continents, cette convention a été à l’origine de la production de la liste du Patrimoine mondial, regroupant aujourd’hui 936 biens culturels, naturels ou mixtes et toujours enrichie. La liste du Patrimoine mondial fait aujourd’hui l’objet de toutes les convoitises. Elle marque la reconnaissance patrimoniale suprême se référant à l’Humanité dans son ensemble. Les biens inscrits sur la liste, souvent au terme de démarches longues et coûteuses, constituent les « Hauts lieux » du monde. Ils contribuent à générer des retombées économiques, sociales, culturelles ou politiques ; ils polarisent la fréquentation touristique ; ils induisent des effets d’image. Majoritairement culturels et localisés pour la plupart dans les pays du Nord, ils ont été de plus en plus diversifiés qualitativement et géographiquement ; ces tendances se sont confirmées par la signature, en 2003, de la Convention sur le Patrimoine Culturel Immatériel (PCI). Ce sont ces évolutions riches, diverses, à certains égards paradoxales, que se propose d’explorer la série des cinq tables rondes organisées par cinq maisons de la Cité internationale universitaire de Paris. |