Après Léonard de Vinci et la Renaissance, il faut « […] attendre le XXe siècle pour voir à nouveau un rapprochement entre art et science, mais selon des modalités différentes. Plus de génie universel comme au XVe siècle, mais des artistes qui se tournent vers l’optique, la mécanique, l’acoustique… En ce début XXIe siècle, l’informatique, le numérique, nourrissent les œuvres des plasticiens. Question de contexte.
« Entre recherche et ingénierie, l’art « enrichi » par la technoscience opère ainsi une sorte de retour à la tekhné. Mais cette "nouvelle alliance" art / science ne saurait pour autant se limiter à des questions pratiques, de techniques et de supports, ou de mise en scène des nouvelles technologies.
« Les multiples ateliers et rencontres « art / science » consacrent finalement moins les œuvres en elles-mêmes que les collaborations pour elles-mêmes. Il y a là, un enrichissement mutuel qui ouvre d’autres horizons, pour l’artiste comme pour le scientifique; comme l’indiquent les contributions rassemblées dans ce numéro par Annick Bureaud, rédactrice invitée pour ce dossier thématique.
« Ce rapprochement entre art et science ouvre les frontières de l’imagination pour la recherche scientifique et artistique. De cet entrecroisement naissent, par exemple, des chorégraphies hybrides, des innovations scénographiques, des installations astronomiques, des utopies biologiques et des créations chimériques [...] »
(extrait de l’éditorial de Laurent Diouf, rédacteur en chef de mcd)
Ce numéro a été réalisé avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication
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