L’étude porte sur un périmètre institutionnel composé :
- d’établissements publics nationaux d’enseignement supérieur (écoles nationales supérieures d’architecture et d’art),
- d’établissements publics et services à compétence nationale ayant une vocation de recherche sous tutelle du ministère de la Culture
- et d’unités mixtes de recherche (UMR) en cotutelle avec le CNRS.
Cette étude comporte trois phases : audit des sources bibliographiques, constitution du corpus, conception d’un dispositif de suivi.
L’audit des sources bibliographiques consiste à repérer les publications du ministère de la Culture dans trois bases de données de nature différente :
- Web of Science,
- Hyper Articles en Ligne » (HAL),
- base construite par l’OST à partir des dossiers d’évaluation du HCERES.
À partir des données de ces bases, l’OST a calculé les indicateurs relatifs au volume et à la distribution des productions scientifiques et réalisé, lorsque les données le permettent, une cartographie des réseaux de collaboration. Il en ressort que la production scientifique des acteurs de la recherche culturelle du ministère de la Culture ou soutenus par celui-ci est loin d’être négligeable :
- dans la base du WoS : 3 594 productions scientifiques (essentiellement des publications dans des revues à comité de lecture) sont comptabilisées dans le périmètre du ministère de la Culture sur la période 2007-2016, dont 18,4% concernent l’archéologie, 16% l’anthropologie, 11,6% la géographie ou l’architecture ; 91% des publications sont en anglais, la part du français régressant depuis 2009 ;
- dans la base HAL : 29 224 productions scientifiques sont comptabilisées dans le périmètre du ministère de la Culture pour la même période, dont 27% concernant l’archéologie, 14% concernant la géographie ou l’architecture et l’aménagement de l’espace, 11% l’histoire et 14% l’art, l’histoire de l’art et les sciences sociales ;
- dans la base du HCERES : 43 200 productions scientifiques sont recensées pour les structures de recherche évaluées pour la même période, avec une majorité dans le domaine « mondes anciens et contemporains » (53%) et dans le domaine « espace, environnement et sociétés » (26%).
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