Michel Lalande, préfet de la région Hauts-de-France, préfet du Nord, s’est rendu ce jeudi 7 février sur le site du chantier du futur centre de conservation du Louvre à Liévin en compagnie de Jean-Luc Martinez, président-directeur du musée du Louvre, de Marc Drouet, directeur régional des affaires culturelles, de Jean-François Raffy, sous-préfet de l’arrondissement de Lens et de nombreux représentants de l’administration du musée du Louvre. Ce chantier sera livré en octobre 2019.

En raison du risque majeur pesant sur les réserves d’œuvre du Louvre, situées en zone inondable en sous-sol, le Musée du Louvre et le ministère de la Culture ont choisi d’externaliser la conservation des œuvres.

C’est au moment de l’inauguration du Louvre-Lens en 2012 que s’est imposée l’idée de construire le Centre de conservation du Louvre à Liévin, à côté du musée du Louvre-Lens, donnant ainsi naissance à un pôle muséal sans équivalent en Europe. C’est un projet structurant qui permet au Louvre d’assurer la préservation de ses collections et de les rassembler intégralement en un seul lieu.

Le bâtiment, d’une surface de plancher de 20 000 m² permettra d’accueillir environ 320 000 œuvres. Le projet architectural conçu comme un bâtiment-paysage par l'agence d'architecture Rogers Stirk Harbour +Partners repose sur un principe d'intégration paysagère et d'insertion dans la topographie du site. La première pierre posée le 8 décembre 2017 a marqué le début du chantier qui s'achèvera en octobre prochain.

Ce projet est l’œuvre d’une collaboration entre le Louvre, l’Union européenne au titre du fonds européen pour le développement régional, la Région Hauts-de-France et le ministère de la Culture.

Il s’agit de créer un équipement d’étude et de recherche parmi les plus importants d’Europe au service du rayonnement scientifique de la France, de consolider les synergies mises en œuvre lors de la création du Louvre-Lens et de renforcer l’attractivité du territoire.

L’objectif est de faire du centre de conservation du Louvre (CLL) un acteur de dynamique culturelle et économique, en favorisant le développement de formations et d’activités liées à la gestion de la collection, grâce à des partenariats de coopération scientifique et culturelle avec les universités de la région et des organismes de formation continue.

Pour les collectivités locales concernées, le projet est à la fois une prolongation de l’implantation du Louvre-Lens et de son impact socio-économique et une opportunité complémentaire de renforcer l’activité économique locale et l’emploi autour de la gestion des collections du Louvre (transports, logistique, numérique).