En 2019, en Auvergne-Rhône-Alpes, 51 immeubles ont été protégés au titre des monuments historiques, dont des monuments aux morts.
1.Les édifices protégés au titre des monuments historiques en Auvergne-Rhône-Alpes en 2019
Assurer à des édifices ou à des objets une protection au titre des monuments historiques est une des missions principales, au sein de la direction régionale des affaires culturelles (DRAC), de la conservation régionale des monuments historiques (CRMH). Il est nécessaire pour cela qu’ils présentent un intérêt « au regard de l’histoire ou de l’art ». Cet intérêt doit être « suffisant » pour assurer une inscription, « public » pour assurer un classement.
Deux niveaux de protection existent. Le classement reconnaît un intérêt national et l’inscription un intérêt régional. Les dossiers de protection sont soumis pour avis à la commission régionale du patrimoine et de l’architecture, puis en cas de vœu de classement à la commission nationale du patrimoine et de l’architecture. Ces avis sont suivis, ou non, d’un arrêté du préfet de région, pour l’inscription, d’un arrêté du ministre de la Culture pour le classement (dans ce cas l’accord du propriétaire est requis).
« Tout intéressé » pouvant faire une demande, les dossiers peuvent être initiés par la CRMH.
C’est le cas de la quarantaine d’arrêtés pris en 2019 pour protéger des monuments aux morts de la Première Guerre mondiale. C’est également le cas de la campagne d’extension et d’homogénéisation des protections des églises du Cantal.
Les autres inscriptions faisaient généralement suite aux demandes des propriétaires eux-mêmes, et reflètent la diversité des protections.
Diversité chronologique, puisqu’on va du 12e siècle à 1970. Diversité typologique puisqu’au-delà des traditionnels châteaux et églises on compte deux villas, une fontaine et un collège. Diversité stylistique, enfin, puisque le néoclassicisme croise le néogothique, le roman rencontre l’art brut et le néo roman a droit à la même consécration que l’auto construction
des années 1960-70.