Paysage, architecture et développement durable — Drac Pays de la Loire

Les collectivités territoriales menant également des politiques culturelles, sur leur territoire (communal, intercommunal, départemental ou régional), l'action conjointe des différents acteurs concourt à un maillage des territoires.

Les missions du SPADD

Il met en œuvre l'articulation des unités territoriales, les unités départementales de l'architecture et du patrimoine, (UDAP). Fondée sur la cohérence territoriale, leur action introduit la participation de l’État, souvent interministérielle, à l’élaboration et l'application des politiques régionales, ou nationales: secteurs sauvegardés, Aires de Mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) , SCOTs, PLU, Cartes communales, ZDE...

Il exerce le rôle de conseil opérationnel aux maîtres d'ouvrages dans la préparation des programmes d'équipements culturels, tant pour les programmes neufs que pour les programmes à vocation patrimoniale. L'architecte-conseil de la DRAC, intégré dans le SPADD, assure ce rôle d'expertise de suivi des projets.

Il anime et apporte son soutien aux réseaux professionnels et de diffusion de la culture architecturale. Ceux-ci se sont réunis pour former PLAN 5 , groupe de coordination régionale des structures professionnelles et éducatives de l’architecture et du cadre de vie pour la diffusion et la promotion de la culture architecturale dans les Pays de la Loire.

Il optimise ses missions en développant la coordination de ses actions tant à travers les dossiers patrimoniaux et « espaces protégés » qu'à travers les opérations relatives à l'architecture et aux aménagements urbains. Ce rôle de coordination et de régulation s'exerce en direction régionale tandis que les UDAP assurent le suivi opérationnel sur les départements.

• le développement de l’expertise : conseils aux collectivités, diagnostics, jurys, maîtrise d'ouvrage État et assistance à la maîtrise d’ouvrage auprès des collectivités, AVAP, PSMV , etc.
• la valorisation du patrimoine : le ministère de la Culture a engagé depuis plusieurs années une politique de sensibilisation au patrimoine architectural et urbain du XXème siècle dont la connaissance, la conservation et la mise en valeur constituent un enjeu majeur. Afin de porter un nouveau regard sur ce patrimoine récent, et surtout d'encourager la sensibilisation des publics (propriétaires, occupants, élus, grand public...) à cette architecture et à son environnement urbain, le ministère de la Culture a créé en 1999 un label pour le patrimoine du XXe siècle. En 2016, cette appellation a été intégrée dans le code du Patrimoine sous le nom : « architecture contemporaine remarquable ».

Il prend en charge la gestion des recours contre l'avis des architectes des bâtiments de France et concourt à l' élaboration d' une politique régionale en matière d’architecture et de gestion des espaces protégés .

En lien direct avec la profession, au-delà de l’exercice de la tutelle (commissariat du gouvernement auprès des conseils régionaux de l’ordre des architectes, chambres de discipline) et de la forte implication dans le domaine de la formation initiale et continue des architectes, urbanistes, et paysagistes dans le cadre des pôles régionaux, la DRAC s'appuie sur son positionnement privilégié afin de mieux promouvoir un urbanisme et une architecture de qualité. Le développement des partenariats « écoles-profession » et des réseaux régionaux, voire interrégionaux, constitue une priorité.

Il concentre ses actions en faveur de la qualité du cadre de vie et la prise en compte d’un développement durable qui respecte le patrimoine et promeut l’innovation. Cet entre-deux constitue une clé d'entrée pour assurer la pérennité du patrimoine par l’usage, la pertinence économique la qualité de vie, et sa confrontation positive aux expressions architecturales contemporaines.