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Discours

Discours de Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, prononcé à l’occasion de la conclusion de La Belle Saison, à Paris, le 8 décembre 2015

Mesdames et Messieurs,

Chers amis,

 

C’était le 16 novembre dernier que nous devions nous retrouver.

 

Les terribles attentats qui ont frappé Paris et Saint-Denis le 13 novembre au soir et ont endeuillé la France ont reporté ce rendez-vous. Mais ils n’en ont pas reporté la nécessité.

Car, jamais, sans doute, la signification de ce que vous avez accompli, ces dix-huit derniers mois, n’est apparue avec autant d’évidence.

Jamais, sans doute, nous n’avons éprouvé à ce point la nécessité de déployer la culture partout et de la rendre accessible à tous, dès le plus jeune âge.

Comme beaucoup d’entre vous ce matin, je ressens le caractère urgent et essentiel à la fois de ce que nous avons construit ensemble, avec La Belle Saison, et de ce que nous nous apprêtons à construire ensemble, pour les dix ans qui viennent, avec Génération Belle Saison.

 

Le théâtre, que j’ai pratiqué dès l’enfance, m’a rendue plus forte. Il m’a donné de l’assise. Il m’a donné confiance. Il m’a ouvert au monde et m’a appris à le regarder autrement. Il m’a appris à vivre, tout simplement, avec la plus grande lucidité possible.

Tout cela, je le dois à des artistes, à des éducateurs, à des enseignants, à des bibliothécaires. Ils m’ont ouvert des portes, ils m’ont appris à peindre, ils m’ont appris à m’exprimer.

Ils ont un jour glissé dans mon walkman une cassette d’opéra. Puis ils en ont glissé d’autres, jusqu’à reconfigurer ma vie. Tous m’ont aidé à briser le carcan qui m’a permis un jour, de moi-même, de franchir le seuil de l’Opéra Garnier ou de la Comédie française, alors que j’en rêvais depuis tant d’années.

Je ne suis pas là pour parler de moi.

Mais si j’évoque mon parcours devant vous ce matin, c’est parce qu’il résonne intensément avec les expériences que vous avez racontées à l’instant. J’y ai retrouvé la même générosité, le même enthousiasme, la même conscience, artistique et civique à la fois, que lorsque j’étais enfant.

Aujourd’hui, je veux dire merci à tous ceux qui m’ont accompagnée et vous remercier au nom de tous les enfants que vous guiderez sur ce chemin des arts et de la culture.

 

Merci à vous, merci à tous ceux qui vous ont précédé et merci à tous ceux qui vous suivront.

Merci à tous ceux qui ont œuvré, avec toute la profondeur que donne la conviction, avec toute l’appétence pour l’inattendu qu’entretient une curiosité nourrie, à faire de La Belle Saison une réussite. Merci à Gwénola David qui en fut la coordinatrice nationale, merci à Alain Brunsvick et à tous ceux qui ont porté cette conviction en interne comme dans nos deux associations : Scène(s) d’enfance et d’ailleurs et Assitej France, dont je salue la fusion.

Merci à tous ceux qui ont travaillé à rendre concret, tangible, palpable, un principe absolument fondateur de notre idéal républicain.

Ce principe, c’est qu’on ne devient soi-même qu’à travers la vie culturelle.

Ce principe, c’est qu’on ne forme une Nation qu’à travers la culture.

Ce principe, c’est qu’on ne saurait faire son entrée dans le monde, comme disaient les Classiques, sans avoir au préalable, étant enfant et jeune adolescent, fait l’expérience de la culture.

 

Car la culture, car l’art vivant, sont d’abord expérience.

Avec le livre, avec le théâtre, avec le spectacle,  nous venons poser des mots sur des sentiments qui nous étreignent et que nous croyons inédits, jusqu’à ce que l’art nous fasse prendre conscience qu’ils sont simplement universels.

J’ai entendu Marion Aubert raconter son œuvre en chantier avec ces huit classes qui ont travaillé et écrit avec elle. Qu’y a-t-il de plus racinien que ce triangle amoureux dans lequel sont pris Félix, Bénédicte et Rachel qui n’ont pourtant que huit ans ?

J’ai entendu avec émotion Anne Nguyen raconter ce pouvoir qu’a la danse d’exprimer ce que les mots ne peuvent pas dire. Je l’ai entendue parler avec passion de cette façon que l’on a, en dansant, d’écrire avec le corps, de rendre manifeste la rencontre avec l’autre, de donner du sens aux émotions qui traversent le monde. Je l’ai entendue résumer ce plaisir inouï que peut éprouver un adolescent qui découvre un talent, longtemps caché, qui ne demandait qu’à éclore, et fait soudain l’objet d’une reconnaissance, d’une admiration même, qu’on lui refusait à d’autres endroits.

Que célébraient, le 13 novembre dernier, des centaines de jeunes et de moins jeunes, dans la salle du Bataclan ou à des terrasses de café ? Ils célébraient tout cela, justement. Ces moments de joie, de partage, qui nous rassemblent dans la vie culturelle. Cela même que les fanatiques détestent et méprisent, et qu’ils ont frappé, parce qu’ils ne laissent pas d’emprise à leur discours de haine.

Et que manque-t-il à certains de ces jeunes, qui se cherchent un avenir, et rêvent à raison d’une unité et d’une amitié républicaine, mais se fourvoient en croyant les trouver dans un discours identitaire, ou dans ceux, simplifiés à l’extrême, qui portent les ferments de nouveaux totalitarismes ? Il leur manque l’accès à la culture. A ces générations qui viennent, il faut rendre possible massivement, concrètement, intensément l’expérience de la culture. Et cela commence avec vous. Cela commence dès l’enfance. Cela commence avec la jeunesse.

 

Quelle immense responsabilité pèse aujourd’hui sur nos épaules ! Les vôtres, les miennes ! Mais nous serons à la hauteur. Car nous avons de quoi être à la hauteur. Ce que vous avez fait tout au long de ces dix-huit mois le démontre. Je n’ai ni la latitude, ni la possibilité de rendre compte de tout ce qui s’est noué à travers les mille projets que vous avez portés, partout en France et même au-delà. Théâtre, danse, musique, arts du cirque, opéra, marionnettes, contes, créations pluridisciplinaires… Grâce à toutes ces expériences, grâce à ce corpus, nous allons pouvoir construire, durablement.

 

C’est pour cette raison que nous sommes rassemblés ici aujourd’hui.

C’est pour cette raison que Génération Belle Saison prend le relais de La Belle Saison. Elle formera notre plan d’action pour les arts et la culture à destination de l’enfance et de la jeunesse.

Avec ce que vous avez fait, produit, expérimenté, pensé et proposé, j’ai dessiné sept objectifs, qui se déclineront en autant d’actions dans les années qui viennent.

 

Ce que La Belle Saison nous a confirmé, c’est que rien ne remplaçait, pour les enfants et les jeunes, la rencontre avec l’œuvre. C’est ainsi que nous offrons des conditions propices à l’éveil de la curiosité, à l’émerveillement, et que nous répondons ensuite au désir de culture. Lorsque les jeunes et les artistes travaillent à créer ensemble, les uns et les autres y gagnent mutuellement. Nous encouragerons en particulier ces démarches. Nous le ferons en particulier dans les territoires prioritaires, dans les quartiers, les zones périurbaines et les petits bourgs, là où la culture est moins accessible. Les conservatoires, que mon Ministère financera à nouveau dès l’an prochain, seront des acteurs clés pour développer ces actions, en replaçant l’éducation artistique et culturelle au cœur de leur projet. La rencontre avec l’œuvre est le premier objectif auquel nous nous attèlerons, car il est au cœur de l’éducation aux arts et à la culture.

 

Pour qu’il y ait rencontre avec l’œuvre, pardonnez-moi d’énoncer cette évidence, il faut qu’il y ait des artistes, et singulièrement des artistes qui créent pour l’enfance et la jeunesse. Il faut le réaffirmer fortement ce matin : il s’agit bien d’une activité créatrice à part entière. Elle doit être reconnue comme telle, comme chacun s’attache à reconnaître aujourd’hui la littérature pour enfants et pour adolescents – comme le Salon du livre de Montreuil s’en fait l’écho chaque année, j’y étais encore ce week-end.

 

Et c’est à nous, c’est au Ministère, c’est aux acteurs culturels, de s’organiser pour que puisse se développer massivement une offre de qualité accessible à tous les enfants. Parce qu’on ne s’adresse pas aux enfants comme on s’adresse aux adultes, les artistes qui suivent cette voie, occasionnellement ou durablement, doivent être confortés dans leur choix.

 

Il faut donc décréter la mobilisation générale. Elle s’impose lorsqu’on entend s’adresser à tous les enfants et à tous les jeunes, qui représentent le tiers de la population de notre pays. L’accès aux arts vivants, La Belle Saison nous l’a rappelé, est bien l’affaire de tous : artistes et représentants des artistes, établissements publics, réseaux labellisés et scènes conventionnées, en France comme à l’étranger. J’inscrirai l’offre pour l’enfance et la jeunesse comme dimension à part entière de l’activité des réseaux labellisés et des établissements publics.

L’Office National de Diffusion artistique et l’Institut français s’engageront aussi et davantage pour la diffusion des créations destinées à la jeunesse, en France et à l’étranger. Je me réjouis, enfin, de l’implication des sociétés de gestion des droits d’auteur qui ont renforcé leur action en faveur des nouvelles générations tout au long de cette année, et qui s’engagent aujourd’hui à la maintenir pour les années qui viennent. Tout comme je me réjouis du « Prix Belle saison » qui sera remis demain par le Centre national du Théâtre à un auteur dramatique pour son œuvre dédiée à l’enfance et la jeunesse, prix que je souhaite voir pérennisé. Aux côtés de tous, nous défendrons toujours et partout ceux qui se battent pour la liberté de création et pour la liberté de programmation. La loi que je porte au parlement est faite pour cela.

 

Pour que les créateurs comme les producteurs, les éducateurs comme les structures culturelles et les collectivités se reconnaissent mieux et sachent à qui s’adresser, nous allons cartographier tous les acteurs et toutes les actions.

J’ajoute enfin que le travail avec les enfants et les jeunes fait appel des compétences particulières. Or aujourd’hui, tous les artistes, tous les professionnels ne sont pas nécessairement préparés à cela. Il y a donc un effort important à engager en matière de formation. L’an prochain, nous allons y travailler avec l’association nationale des établissements d’enseignement supérieur de la création artistique, arts de la scène, pour sensibiliser les uns et les autres à la rencontre avec l’enfance et la jeunesse. Cet effort de formation doit aussi concerner les métiers des médiateurs qui font vivre la culture dans les territoires et qui sont des véritables passeurs d’art. Conforter les artistes qui ont fait ce choix, mobiliser tous les acteurs, accroître les compétences pour développer massivement une offre de qualité partout en France : tels sont mes objectifs.

 

Être présent partout dans les territoires, ce n’est pas rechercher l’uniformité, et appliquer à chacun les mêmes politiques. C’est s’organiser pour faire surgir au plus près du réel, de l’espace vécu, des spectacles de qualité pour les enfants et les adolescents. Les plateformes professionnelles, qui ont émergé avec La Belle Saison, seront pérennisées afin de maintenir un dialogue permanent entre tous les acteurs  de l’art et de l’enfance. Et c’est du terrain que nous ferons remonter les expériences, les bonnes pratiques, à l’occasion d’un rendez-vous annuel de réflexion, à l’image de celui qui s’est tenu en mai dernier, à Villeneuve-lez-Avignon.

Et pour que cette action puisse porter tout son fruit, être ajustée en permanence, en fonction des besoins, et faire naître le matériau de recherche dont nous avons besoin pour expérimenter sans cesse et ne jamais nous laisser enfermer dans la mécanique du quotidien, nous développerons des outils pour observer et évaluer ce qui sera réalisé. Chaque centre de ressources disciplinaire consacrera une part des informations qu’il diffuse à l’enfance et à la jeunesse et transmettra ces données à l’Observatoire qui sera institué par la loi liberté de création, architecture et patrimoine que je porte. Je souhaite aussi que nous nous retrouvions au bout de cinq ans, en 2020, pour évaluer le parcours réalisé ensemble. Agir au plus près des territoires, évaluer et observer : voilà mes cinquième et sixième objectifs.

 

Parce que nous sommes convaincus que ce qui se joue avec l’art vivant pour les jeunes est vital pour l’avenir de nos enfants et pour celui de notre pays, il faut enfin que tous nos concitoyens en aient pleinement conscience. Nous avons donc besoin de donner une visibilité nouvelle au travail que vous accomplirez. Nous organiserons donc des manifestations grand public. Je pense en particulier à l’événement que nous allons dédier à « la jeune création avec la jeunesse », chaque année au Parc de la Villette et à l’ampleur que nous donnerons à des temps forts institués au cours de la Belle Saison et qui ont connu un rayonnement international, comme « Enfant à l’honneur », à l’occasion du Festival d’Avignon. Voilà mon septième objectif.

 

Vous l’aurez donc compris, mes chers amis, l’accès des enfants et des adolescents aux arts vivants est au cœur de la politique que mènera mon Ministère dans les cinq prochaines années. C’est un tournant sans précédent qui s’engage.

Nous l’avons dessiné le jour où nous avons initié La Belle Saison.

Nous l’avons déjà pensé le jour où le Président de la République a fait de l’éducation aux arts et à la culture la priorité de ce quinquennat. Nous l’avons déjà préparé en doublant, depuis 2012, les crédits que le Ministère de la culture lui consacre. Aujourd’hui, nous engageons les travaux pratiques.

Nous nous apprêtons à faire vivre, partout en France, une offre de qualité pour les enfants et les adolescents. Pour que naisse et grandisse en eux ce désir d’art vivant – désir de musique, désir de théâtre, désir de danse, d’opéra, de cirque, d’art de rue, de spectacle. Pour que se tisse entre eux cette trame qui rassemble et qu’on appelle la culture. Pour qu’ils grandissent avec la capacité à mettre leurs peurs à distance et à regarder l’avenir avec l’optimisme de la volonté. Pour qu’ils soient libres de rêver le monde, libres de rêver de le transformer.

 

Merci à vous.

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Génération Belle Saison : 23 mesures pour développer les arts vivants à destination du jeune public

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