Zao Wou Ki nous a quittés le 9 avril. Il avait 93 ans

Né à Pékin, Zao Wou Ki avait choisi au lendemain de la deuxième guerre mondiale de s’installer à Paris. Quelques années plus tard, il devait acquérir la nationalité française.

Ce très grand nom de l’abstraction lyrique était avant tout un maître de la lumière, celle de la splendeur du monde, qu’il savait si bien saisir, capter, renvoyer et diffuser dans ses grand tableaux d’une ampleur et d’une force océanique.

Maître d’une lumière qu’il savait aussi bien libérer par la couleur qu’en jouant seulement du noir profond de ses encres de Chine.

Peintre, calligraphe, Français qui gardait la mémoire vive de son orient natal et de ses traditions, Zao Wou Ki restera comme un merveilleux exemple de ce que peut produire de meilleur un véritable dialogue des cultures, ce bel équilibre de la fidélité aux racines et d’une ouverture au monde qui ensemble savent toucher tous les cœurs.