Qu’ils soient en direction de lieux ou en conduites de politiques publiques, les acteurs culturels sont tous confrontés à la nécessité d’articuler des temporalités distinctes, voire en conflits : temps des projets, temps des autres acteurs partenaires, temps des équipes de travail, temps de la diffusion et de la rencontre avec les publics. Cet impératif de coordination ne trouve souvent à se résoudre que dans l’urgence.
Or, la vision stratégique, permettant de prendre en compte les impacts à long terme d’une action au-delà de sa visibilité immédiate, nécessite une autre qualité de temps.
Comment desserrer l’étau? Y a t-il des activités chronophages qu’il faudrait repenser? Les procédures de contractualisation, de financement et d’évaluation, qu’elles soient privées ou publiques, sont-elles optimisées par rapport à ces enjeux? Et comment exercer autrement sa responsabilité managériale et partenariale pour prendre en compte le temps de la réflexion, du diagnostic préalable et de la co-construction?
Enjeux liés
- Organisation du travail, pluridisciplinarité
RÉFÉRENT : BRUNO ORY-LAVOLLÉE, conseiller maître à la Cour des comptes, président du Festival des forêts
Membres du groupe :
- Nathalie BLANC-GUELPA, directrice générale adjointe déléguée, Réunion des musées nationaux/Grand Palais
- Florence FONTANI, déléguée générale du fonds de dotation du Conseil économique, social et environnemental (CESE), responsable de la valorisation du CESE
- Franck GUILLAUMET, chargé de mission vie active, culture et monde du travail, et participation à la vie culturelle à la délégation générale à la transmission, aux territoires et à la démocratie culturelle du ministère de la culture, membre de la commission exécutive de la CGT-Culture
- Valérie PERRIN, Déléguée académique aux arts et à la culture, rectorat de l’académie de Rennes.
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