Michel Duchaussoy. Né en 1938 à Valenciennes, Michel Duchaussoy entre au Conservatoire, puis à la Comédie Française en 1964. On le voit pour la première fois au cinéma en 1967 dans Jeu de massacre d'Alain Jessua, un cinéaste qu'il retrouvera dans Traitement de choc et Armaguedon.
A la fin des années 60, Claude Chabrol, va lui offrir quelques-uns de ses plus beaux rôles au cinéma, dans La Femme infidèle (1968), Que la bête meure (1969), ou encore La Rupture (1970). Michel Duchaussoy tournera ensuite sous la direction de RogerVadim, Yves Robert, Paul Vecchiali, Bertrand Tavernier, Louis Malle…A partir des années 2000, on le voit également dans des séries télévisées comme Femmes de Loi et Maigret. Plus récemment, en 2008, il a incarné le père de Jacques Mesrine -Vincent Cassel - dans le film que Jean-Francois Richet a consacré à celui qui fut « l’ennemi public n°1 ».
En 2009, il était le directeur dans Le Petit Nicolas de Laurent Tirard. Plus d’un quart de siècle après leur première rencontre dans Fort Saganne, d’Alain Corneau, Michel Duchaussoy tournait de nouveau avec Sophie Marceau dans la comédie Yann Samuell, L' Age de raison (2010).En 2012, on le verra incarner Abraracourcix dans Astérix et Obélix : God Save Britannia de Laurent Tirard.
Claude Rich. Né en 1929 à Strasbourg , Claude Rich suit les cours de comédie de Charles Dullin et entre au Conservatoire, en compagnie de Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle et Jean-Paul Belmondo. Il obtient son premier rôle au cinéma en 1955 dans Les Grandes Manœuvres de René Clair. Il tourne ensuite avec Jean Renoir (Le Caporal épinglé en 1961) ou encore Julien Duvivier. En 1963, il fera partie de la distribution des inoubliables Tontons flingueurs de Georges Lautner avant de donner la réplique à Louis De Funès dans Oscar d’Edouard Molinaro, en 1967.
Durant une vingtaine d’années, dans les années 70 et 80, Claude Rich va privilégier sa carrière théâtrale. Il réapparaît au premier plan devant la caméra en incarnant Talleyrand, tandis que Claude Brasseur tient le rôle de Fouché, dans Le souper (1992), adapté de la pièce de Jean-Claude Brisville. Sa prestation lui vaudra en 1993 un César du meilleur acteur. Il redonnera vie ensuite à bien d’autres personnages historiques : Voltaire, Galilée, Léon Blum… Ce qui ne l’empêche pas de tenir dans un tout autre genre le rôle de Panoramix dans Astérix et Obélix en 2002, année où il se verra décerner un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. On le retrouvera bientôt au cinéma dans 10 jours en or, de Nicolas Brossette.
José Artur. Avant de devenir l’animateur de radio que l’on sait, José Artur, né en 1927 à Saint-Germain-en-Laye, a été comédien. Sa première apparition sur grand écran date de 1948 dans Le Père tranquille de Noël-Noël. Il va néanmoins rapidement délaisser les plateaux de cinéma pour se consacrer entièrement à la radio. En 1965, il lance une émission promise au plus bel avenir : le Pop Club qui va animer les heures tardives de France-Inter durant 40 ans… José Artur y reçoit, sur un ton légèrement décalé, avec drôlerie et exigence, le tout Paris des arts, du spectacle, des lettres, parfois de la politique. Il a aussi été l’animateur de Table ouverte (1996-2007) ou encore le comparse toujours spirituel de Stéphane Bern dans C'est pas croyable.
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