Paris, mercredi 4 octobre 2011Monsieur le président de la chambre syndicale de la couture, cher Didier Grumbach,Monsieur le président de la fédération du prêt-à-porter féminin, cher Jean-Pierre Mocho,Monsieur le président de l’Association nationale pour le développement des arts de la mode (l’ANDAM), cher Pierre Bergé,Madame le maire-adjoint de la ville de Paris, chère Lynn Cohen-Solal,Mesdames et messieurs, les présidents et directeurs de grande maison de couture, mesdames et messieurs les créateurs et artistes,Chers amis,

Je ne serai pas long.
Nous nous sommes déjà beaucoup parlés et beaucoup vus tout au long de
l’année qui vient de s’écouler, pour mon plus grand plaisir, et j’espère le
vôtre, dans ces murs mêmes, et dans vos maisons, - autant que je le
pouvais. Chez toi, Azzedine. Je me souviens de ton défilé si chaleureux et
simple, et si précis, comme toujours. Chez Dior, cher Sydney Toledano,
dans ce beau musée Rodin magnifié par la haute-couture. J’ai pris
connaissance de votre défilé de soieries aux couleurs du temps, cher Alber
Elbaz. Il y a aussi Chanel, Jean-Paul Gaultier, Balenciaga… Je ne peux
pas tous les citer. Sans parler des défilés que j’aurais aimé voir : Haider
Ackermann, Gareth Pugh, Rick Owens, Bouchra Jarrar, Anthony
Vaccarello, notre nouveau lauréat de l’ANDAM…
Il y a encore deux jours, je remettais les médailles de commandeur et
d’officier dans l’ordre des arts et lettres à Yohji Yamamoto et à Jean-Pierre
Blanc, qui sont parmi nous ce soir. Je reconnais beaucoup de visages qui
étaient là aussi. Carla Sozzani. Béatrice Salmon. Jean-Jacques Picart.
Olivier Massart. Et d’autres. Il y a une semaine, je décorais M. Du Yuzhou,
président du Conseil national chinois du Textile et du Vêtement. Et il y a
quelques mois, j’avais l’immense privilège de recevoir ici Madame Carven
– je sais que Guillaume Henry est parmi nous - et Claude Brouet.
Je me suis rendu aussi dans les écoles et les résidences de mode. La Villa
Noailles à Hyères, l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, chère
Geneviève Gallot, dont nous accueillons quelques réalisations dans nos
vitrines après celles de la Maison de la Création de Marseille de Maryline
Vigouroux. J’ai visité l’Ecole Duperré.
Avant l’été, j’assistais au lancement du show-room des « jeunes talents de
la mode » généreusement prêté par Louis Vuitton au magazine ELLE,
dans le cadre d’une collaboration au long cours avec Chanel et
Balenciaga, qui a donné naissance au premier fonds d’avance pour les
créateurs de mode, doté d’un million d’euros, dont j’ai confié la gestion à
l’Institut de financement du cinéma et des industries culturelles dirigé par
Laurent Vallet (l’IFCIC).