Madame,Messieurs les présidents,Monsieur le directeur,Mesdames et Messieurs,Chers amis,
C'est une joie et un honneur pour moi de vous accueillir aujourd’hui dans
les salons du Ministère de la culture et de la communication. Vos passions,
votre générosité, vos talents accompagnent l’action que mène mon
Ministère en faveur du patrimoine, de la création et de l’accès de chacun à
la culture.
Vous contribuez ainsi à l’oeuvre que nous menons ici depuis plus de
cinquante ans, une oeuvre qui appelle plus que jamais le concours de la
société civile à l’appui de l’action des pouvoirs publics.
La France, vous le savez, a tardé à se doter d’une législation vraiment
incitative en matière de mécénat.
La loi du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux
fondations a ainsi marqué un tournant, en donnant au rôle que vous jouez
dans la défense des grandes causes d’intérêt général la pleine
reconnaissance qui lui était due - en matière de culture, bien sûr, mais
également de solidarité, d’éducation, d’environnement et de recherche.
Cette loi, parmi les plus généreuses et les plus abouties au monde, a permis
un essor remarquable du mécénat au cours des sept dernières années.
La crise économique et financière que nous traversons a certes freiné
cet élan mais ne l’a pas arrêté. Plus de 20 000 entreprises utilisent aujourd’hui
les dispositions de la nouvelle législation, et nous assistons actuellement,
notamment à travers la création des fonds de fondation et le
succès du mécénat populaire, à un véritable essor de la philanthropie individuelle
dans le domaine de la culture et du patrimoine.
Comme vous le savez, la Culture pour chacun est l’un des axes majeurs
que j’ai souhaité donner à l’action de mon Ministère. Il ne s’agit pas,
comme on le lit parfois, de renoncer à l’accès de tous à notre socle
culturel, mais de lutter contre cette intimidation sociale face à la culture que
nous constatons trop souvent, et d’affirmer et favoriser la diversité des
pratiques et des modes d’expression.La culture est un facteur essentiel de
lien social et d’égalité des chances ; elle est aussi un facteur majeur du
dynamisme économique pour notre pays. Le soutien que vous lui apportez
est donc capital.
C’est cet engagement que je tenais à saluer aujourd’hui en remettant la
distinction de Grand Donateur et de Grand Mécène de la culture à des
personnes et des entreprises qui sont devenues, pour mon Ministère, des
partenaires d’exception. Pour marquer cette reconnaissance, l’artiste
Philippe Favier a conçu une médaille en biscuit de Sèvres, réalisée par les
ateliers de Sèvres-Cité de la Céramique, dont vous aurez la primeur.
Votre rôle est d’autant plus important que les temps sont difficiles pour
nos modèles économiques et sociaux et les valeurs que nous avons à
défendre.
Madame Nahed OJJEH
Chère Nahed Ojjeh,
Syrienne d’origine, fille de l'ancien ministre de la Défense de Syrie
Moustafa Tlass, veuve de l’homme d’affaires Akram Ojjeh, vous vous êtes
installée en France en 1979. Vous avez suivi des études de philosophie,
de psychologie et de sciences politiques. Vous avez a été élue membre
correspondante de l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France,
section des membres libres, en juin 1995. Vous êtes également
présidente fondatrice et animatrice de l'Université euro-arabe, basée à
Bruxelles, dont le double but est de contrecarrer l'intégrisme islamique et
de rapprocher les cultures européenne et arabe.
La Bibliothèque nationale de France vous compte depuis dix ans parmi
ses principaux bienfaiteurs pour la réalisation de ses expositions et
l’enrichissement de ses collections. Vous avez ainsi soutenu l’exposition
Utopie, qui, en 2000, explorait le thème de la quête d’une société idéale,
et en 2005, l’exposition du centenaire de la naissance de Jean-Paul
Sartre.
Vous avez également participé aux acquisitions des manuscrits des neuf
volumes des Mémoires d’Outre-Tombe de Chateaubriand, du manuscrit
de Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, de la collection
complète de la revue Le Surréalisme au service de la Révolution, Paris,
1930-1933, au moment de la vente Breton en 2003, et des archives de
Guy Debord, classées Trésor national, en 2009. Vous avez également
contribué à la dotation de la Bourse de recherche du Prix de la
Bibliothèque nationale de France, dédiée, en 2009, à l'oeuvre de Philippe
Sollers, et en 2010 à celle de Pierre Guyotat.
Vous avez aussi fait des dons importants au Domaine de Chantilly et au
Musée Condé et consenti plusieurs donations en faveur du musée du
Louvre et, depuis 2008, vous soutenez le département de la recherche et
de l’enseignement du musée du Quai Branly. Vous agissez enfin en
faveur de la création artistique à travers le prix annuel « Nahed Ojjeh »
que vous avez créé pour aider et récompenser des artistes en difficulté.
Je tenais, chère Nahed Ojjeh, à rendre hommage à votre contribution
exemplaire à la vie culturelle de notre pays en vous remettant aujourd’hui
la distinction de Grand Donateur de la Culture.
CHAMPAGNE LOUIS ROEDERER
Monsieur le Directeur Général, cher Frédéric Rouzaud,
La société que vous dirigez depuis 2006, à la suite de votre père, Jean-
Claude Rouzaud, est une maison familiale et indépendante. Créée en
1776 à Reims, elle honore par ses créations les arts de la table en
France, qui viennent d’être reconnus et classés par l’UNESCO au titre du
patrimoine immatériel de l’humanité.
Outre la production de champagne, dont le mondialement célèbre Cristal,
Louis Roederer possède Roederer Estate et Schaffenberger en Californie,
la Maison Delas Frères dans la vallée du Rhône, le domaine Adriano
Ramos-Pinto au Portugal, les châteaux Haut-Beauséjour et Pez (Saint-
Estèphe), le champagne Deutz, les domaines d’Ott en Provence et
dernièrement, à Bordeaux, les châteaux Pichon Longueville de Lalande,
grand cru classé de Pauillac, et Bernadotte.
La réputation de votre maison s’est enrichie d’une action exemplaire de
mécénat culturel, en faveur notamment de la Bibliothèque nationale de
France, de ses expositions et de son fonds photographique.
Avec plus de cinq millions d’images (documentaires, historiques,
esthétiques…) collectées et conservées depuis le XIXe siècle, le fonds
photographique du département des Estampes et photographies de la
Bibliothèque nationale de France constitue l’une des plus grandes
collections mondiales de photographie. Le soutien que votre maison
apporte à la BnF depuis 2003 illustre parfaitement la participation
intelligente d’une entreprise privée à la valorisation d’un patrimoine
culturel public. C’est ainsi que Louis Roederer a financé la programmation
de la Galerie de photographie, l’édition de ses catalogues et a contribué à
la production et à l’itinérance de nombre de ses expositions : Henri
Cartier-Bresson, Capa, Photographies des Expositions universelles à
Paris de 1867 à 1900, Photographies Agence France-Presse. 1944-1994,
Boubat, Doisneau, Ronis et les autres, Trésors photographiques de la
Société de géographie, Atget, une rétrospective, Sophie Calle – Prenez
soin de vous, ou encore, cette année, La France de Depardon et Rose,
c’est Paris, l’exposition de Bettina Rheims et Serge Bramly,
Vous avez par ailleurs souhaité compléter ces actions par une incitation à
l’excellence de la recherche dans le domaine de la photographie : c’est la
raison d’être de la Bourse Louis Roederer de la photographie créée avec
la BnF en 2006 pour distinguer et encourager de jeunes chercheurs dans
ce domaine. Enfin, vous avez également participé à l’enrichissement des
collections de cette grande institution nationale, en soutenant soit
l’acquisition de photographies, soit l’acquisition d'oeuvres patrimoniales
pour ses collections, à l’occasion de son dîner annuel des mécènes.
Je tiens à rappeler également que vous êtes l’un des principaux
partenaires de Festivalandco, association à but non lucratif basée à la
librairie Shakespeare & Company, qui prolonge la tradition de la librairie
indépendante et, à travers ses lectures hebdomadaires et son programme
de résidence, soutient les lettres et les écrivains depuis plus de cinquante
ans.
Le soutien exemplaire que votre maison apporte au patrimoine, à la
création et à la recherche, m’a inspiré de lui décerner, cher Frédéric
Rouzaud, la distinction de Grand Mécène de la Culture, que je suis
particulièrement heureux de vous remettre aujourd’hui.
CREDIT COOPERATIF – FONDATION D’ENTREPRISE CREDIT
COOPERATIF
Monsieur le Président, cher Jean-Claude Detilleux (Président de la
Fondation Crédit Coopératif),
Depuis plus d'un siècle, le Groupe Crédit Coopératif, dont vous êtes le
vice-président, agit au service d'une économie responsable. Il est
aujourd’hui l’interlocuteur financier de près de 9 000 entreprises et
associations du secteur professionnel de la culture. C’est tout
particulièrement vrai dans le spectacle vivant, qu’il s’agisse des
compagnies ou des festivals, ainsi que dans les industries culturelles,
l’édition, l’exploitation cinématographique.
De cet univers, dont le financement n’est pas toujours conforme aux
règles de l’orthodoxie bancaire, vous possédez une connaissance fine,
aussi bien en ce qui concerne son environnement que ses spécificités.
Vous apportez ainsi au spectacle vivant des possibilités de crédits relais
pour résoudre des problèmes de trésorerie, issus par exemple du
décalage entre le rythme de versement des subventions publiques et la
périodicité des dépenses engagées pour la programmation et la
production des saisons théâtrales, chorégraphiques ou musicales - qu’il
s’agisse de structures permanentes ou de festivals.
Avec votre approche spécifique des entreprises et des associations
culturelles, vous êtes présent dans les moments heureux et surtout dans
les passes difficiles, et vous savez les accompagner pour permettre de
pérenniser leurs actions de création et de diffusion, quelle que soit leur
taille.
Vous êtes notamment, je dois le souligner, actionnaire de l’Institut de
Financement du Cinéma et des Industries Culturelles, l’IFCIC, qui propose
des garanties et permet un accès facilité au crédit.
Vous êtes, pour tout dire, un banquier dont les valeurs et le savoir-faire
sont adaptés à des entreprises et des associations culturelles qui vivent
une période souvent difficile de transition.
Au chapitre du mécénat, votre fondation d’entreprise, dont nous avons
fêté ensemble en 2009 le 25e anniversaire, concourt au développement de
l’économie sociale et solidaire dans de nombreux domaines : la lutte
contre l’exclusion, l’accès à la citoyenneté des personnes handicapées, le
développement durable, la solidarité internationale, les nouvelles formes
d'entrepreneuriat, la recherche et la culture.
Dans ce dernier domaine, votre fondation pratique le « mécénat croisé »,
associant culture et solidarité au profit de la culture pour chacun. Cette action
s’exerce dans la durée en faveur de différents organismes et d’événements,
parmi lesquels je voudrais mentionner :
-Le Festival d’Avignon, dont, après le programme THEOREM en faveur de la
création et de la diffusion de spectacles d’Europe de l’Est, vous accompagnez
les actions à destination de publics spécifiques, jeunes, défavorisés
ou handicapés, et la réalisation de spectacles au centre de détention pénitentiaire
d’Avignon pendant le festival ;
-La Fédération des Écomusées et Musées de Société, à laquelle vous apportez
votre appui depuis 1989, et avec laquelle vous organisez, en association
avec la Fondation du Patrimoine, les Trophées de l’Innovation patrimoniale,
qui visent à valoriser et soutenir des actions exemplaires dans le
domaine du patrimoine par leur caractère innovant et collectif, et se distinguant
par leur utilité sociale ;
-Le Festival européen Orphée Théâtre et Handicap, une semaine de spectacles
menés par des artistes professionnels en situation de handicap, à
travers lequel, depuis plusieurs années, vous contribuez à la reconnaissance
de la dignité et de la citoyenneté des personnes handicapées ;
-Les Rencontres Ici & Là du Théâtre de la Commune d’Aubervilliers, qui
convient la population de la ville, de quartier en quartier, « en voisins », à
des moments de partage uniques, au profit de la consolidation du lien social.
Enfin, je vous sais particulièrement gré du soutien que vous apportez
depuis deux ans à l’opération « Les Portes du temps », lancée par mon
Ministère pour sensibiliser les jeunes des quartiers à notre histoire et à
notre patrimoine. Il s’agit-là d’une magnifique initiative inscrite dans la
dynamique Espoir-Banlieues, et particulièrement emblématique de la
démarche « Culture pour chacun » que j’ai initiée.
Pour le soutien exemplaire que votre entreprise et sa fondation apportent
à l’économie de la culture et à la solidarité, je suis particulièrement
heureux de vous remettre, Monsieur le Président, la distinction de Grand
Mécène de la Culture.
GROUPE NORAC
Monsieur le Directeur, cher Laurent Billard (Directeur financier du Groupe
Norac),
Vous représentez ici Monsieur Bruno Caron, fondateur et président du
groupe Norac, groupe agro-alimentaire créé en 1989, dont le siège social
est à Rennes, et qui emploie 3 200 salariés dans une quinzaine
d’entreprises.
Collectionneur à titre privé, Bruno Caron a engagé son entreprise dans le
mécénat en faveur de l’art contemporain. Depuis 1992, à son initiative,
Norac s’est d’abord lancé dans une démarche de soutien à la création à
travers la constitution d’une collection d’art contemporain.
La collection de votre entreprise regroupe un certain nombre d'oeuvres de
l’abstraction depuis l’après-guerre, avec Aurélie Nemours, François
Morellet et Martin Barré ou encore le groupe Supports/Surfaces avec
Jean-Pierre Pincemin et Claude Viallat. Depuis cinq ans, une attention est
portée aux artistes émergents. La collection s’oriente vers la photographie
et les nouveaux médias.
Votre politique d’acquisition était initialement définie autour d’une
thématique régionale, liée à l’implantation des usines du groupe en
Bretagne. Elle s’est développée par la suite à l’aune de l’histoire et de
l’identité de Norac : l’industrie agro-alimentaire, l’alimentation en général,
les relations art et entreprise/art et économie – en lien avec l’essor du
mécénat et l’initiative de la biennale Les Ateliers de Rennes en 2006.
En 2005-2006, votre groupe est mécène de la commande publique
« Alignement du XXI siècle » d’Aurélie Nemours. Érigée à Rennes, cette
sculpture monumentale est la dernière oeuvre posthume d'Aurélie
Nemours, décédée en janvier 2005.
De 2005 à 2007, Norac est partenaire du Palais de Tokyo, site de création
contemporaine. Il a ainsi participé à la réalisation du programme artistique
et des actions de communication auprès du public et des événements
culturels.
En 2006, Bruno Caron est membre de la commission chargée des
acquisitions du Fonds National d’Art Contemporain (FNAC). En octobre
2006, il reprend, à titre personnel, Arts Magazine, mensuel qui a pour
vocation de faciliter l’accès de l’art contemporain au grand public. Art
Magazine est le premier pour la vente en kiosque parmi les titres de sa
catégorie. La diffusion payée a augmenté de 20 % depuis sa reprise.
Fin 2005, Norac crée l’association Art Norac, association loi 1901
reconnue d’intérêt général, et lance le projet de création d’une Biennale
d’art contemporain à Rennes en s’appuyant sur la loi sur le mécénat de
2003. La création et la réalisation de l’événement sont confiées à une
équipe sélectionnée par concours pour deux éditions. C’est ainsi qu’en
2007-2008 a lieu la création des Ateliers de Rennes, dont la première
édition, de mai à juillet 2008, a pour thème Valeurs Croisées.
À cette occasion, Norac commande l'oeuvre « La grande couronne » de
Daniel Firman. Parallèlement, le groupe participe à la production de la
sculpture de Bruno Peinado « Sans titre » - 100 bottes de paille d’orge,
dans le cadre d’Art O Rama à Marseille.
Puis, en 2009 – 2010, c’est la 2e édition des Ateliers de Rennes, sur le
thème Ce qui vient, qui a lieu d’avril à juillet dernier. Norac commande
l'oeuvre « Révolution » de Michel de Broin, exposée pendant la biennale
au Couvent des Jacobins Rennes. Le groupe participe également à la
production de l'oeuvre « Blow » d’Antoine Dorotte, présentée dans le
cadre de Dynasty au Palais de Tokyo.
Parallèlement, l’association Art Norac apporte son soutien à l’association
Les Entrepreneurs Mécènes, qui, chaque année, organise une exposition
de sculptures contemporaines dans le parc d’Ar Milin’ à Châteaubourg.
Par ailleurs, depuis 2009, elle est présente aux côtés de plusieurs
structures d’art contemporain à Rennes : l’association 40 mcube,
l’association Libre Art Bitre, Les Archives de la critique d’art, ou encore,
plus récemment, La Criée-Centre d’art contemporain.
Votre groupe participe enfin au programme « L’Art dans les Chapelles »,
qui invite, chaque été depuis 19 ans, des artistes plasticiens à dialoguer
avec le patrimoine religieux de la vallée du Blavet et du Pays de Pontivy,
des chapelles édifiées pour la plupart aux XVe et XVIe siècles.
Pour son concours exemplaire à la création contemporaine et à sa
diffusion, j’ai souhaité, cher Laurent Billard, manifester la reconnaissance
de mon Ministère à votre entreprise en lui décernant la distinction de
Grand Mécène de la Culture.
FRENCH HERITAGE SOCIETY
Monsieur le Président, cher Denis de Kergorlay,
Votre action est emblématique de l’amitié franco-américaine dans le
domaine de la culture. French Heritage Society est en effet une
association américaine à but non lucratif créée en 1982 qui, grâce à ses
actions de levée de fonds, se consacre à la préservation du patrimoine
architectural français en France et aux États-unis.
Elle a déjà participé à 450 projets de restauration de châteaux, églises,
édifices historiques, plantations, parcs et jardins, pour un montant de plus
de 14 millions de dollars. Je voudrais mentionner entre autres, dans les
six dernières années, vos interventions à l’abbaye de Souvigny dans
l’Allier, à l’Hôtel de Talleyrand à Paris, à l’Hôtel de Clerjotte à Saint-Martinde-
Ré, à l’abbaye de Lagrasse dans l’Aude, à la cathédrale de Chartres,
ou encore au Consulat de France à New York.
French Heritage Society compte plus de 2 000 membres répartis en 15
délégations, dont 14 aux États-Unis et une à Paris. Elle est l’unique
représentant outre Atlantique des trois grandes associations de
préservation du patrimoine privé français (Le Comité des Parcs et Jardins
de France, La Demeure Historique et Les Vieilles Maisons Françaises) et
travaille en partenariat aux États-Unis avec le National Trust for Historic
Preservation et l’American Institute of Architects.
Votre association organise aussi des programmes éducatifs pour des
architectes et artisans spécialistes de la restauration du patrimoine, des
échanges d’étudiants entre la France et les États-Unis, des séminaires
pour des conservateurs et collectionneurs et des voyages culturels pour
ses membres américains et français.
Elle intervient aussi après des catastrophes naturelles pour préserver le
patrimoine en péril : inondations du Mississipi en 1993, tempête en France
en décembre 1999, ouragan Katrina en Louisiane en 2005.
Toutes ces actions sont rendues possibles grâce à la générosité des
membres de l’association, de mécènes, d’entreprises et de fondations que
je tiens à saluer ici : en particulier la T. Boone Foundation, la Michel
David-Weill Foundation, la Roger S. Firestone Foundation, la Fair Wind
Foundation, la Florence Gould Foundation, la William T. Kemper
Foundation, la Kress Foundation, le Kazie Metzger and John C. Harvey
Charitable Fund et la Seth-Sprague Foundation.
Je suis particulièrement heureux, cher Denis de Kergorlay, de saluer
l’action remarquable de French Heritage Society en vous remettant
aujourd’hui la distinction de Grand Mécène de la Culture.