Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, condamne avec indignation les agressions dont ont été victimes les journalistes couvrant les manifestations au Caire, et en particulier Caroline Sinz, journaliste de France 3, le 24 novembre 2011.

En cette journée de mobilisation internationale contre les violences

faites aux femmes, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la

Communication, condamne avec indignation les agressions dont ont

été victimes les journalistes couvrant les manifestations au Caire, et en

particulier Caroline Sinz, journaliste de France 3, le 24 novembre 2011.

Il exprime son soutien et sa solidarité la plus complète à ces

professionnels, leur équipe, leur entourage et leur rédaction. Frédéric

Mitterrand salue leur courage et leur engagement, en appelant les

autorités égyptiennes à mettre tout en oeuvre pour que de tels

agissements ne se reproduisent pas, et que les journalistes puissent

librement exercer leur métier.

Ces actes, d’autant plus révoltants qu’ils atteignent l’humanité et

l’intimité de leurs victimes, nous rappellent que le droit à la liberté

d’expression et d’information n’est pas un principe abstrait, mais une

réalité et un combat quotidien pour tous les journalistes professionnels.

Patricia Allémonière, Hervé Ghesquière, Stéphane Taponnier, et tant

d’autres : chaque jour, de nombreux journalistes continuent à assumer

et payer dans leur chair cette part du risque inhérente à leur mission au

service de la liberté d’informer. Ils vont là où on ne les attend pas, là où

on ne les souhaite pas. Là où la violence tue la liberté, ils se font les

interprètes de ceux que l’arbitraire tente de bâillonner. Leur combat

n’est pas vain, il n’est pas isolé, il est encore moins solitaire.