Le 18 novembre, Frédéric Mitterrand s'est rendu au Carrousel du Louvre à Paris pour inaugurer la 13e édition de « Paris Photo », salon international de la Photographie XIXe, moderne et contemporaine

Diversité géographique. Du 19 au 22 novembre, « Paris Photo, » le salon de la photographie XIXe, moderne et contemporaine, réunit 102 exposants dont 89 galeries et 13 éditeurs au Carrousel du Louvre à Paris. Avec 75% de participation étrangère et 23 pays représentés, la sélection 2009 est marqué au signe de la diversité. Le 18 novembre, Frédéric Mitterrand a inauguré cette 13e édition de « Paris Photo ».

Les pays représentés. Cette année l’Allemagne domine la représentation étrangère avec 11 galeries, suivie par les Etats-Unis (10), le Royaume-Uni (7), les Pays Bas (6), le Japon et l’Espagne (5 galeries chacun), l’Italie (3), deux représentations pour l’Afrique du Sud, le Danemark, les Emirats Arabes Unis, la Finlande, l’Iran, la Tunisie et une participation unique pour l’Autriche, la Belgique, la Chine, la Corée du Sud, la Hongrie, le Portugal, la Russie, le Liban et le Maroc. La France est représentée par 21 galeries.

La scène arabe et iranienne à l’honneur. « Paris Photo » propose cette année une exploration des pratiques photographiques en terre d’Orient. Connue dans cette région dès le XIX siècle, la photographie est aujourd’hui le médium dominant d’une scène artistique contemporaine d’une grande diversité qui suscite un intérêt international croissant.
« Paris Photo » 2009 a décidé de présenter les caractéristiques principales de cette scène émergente, grâce à une plate-forme articulée en trois parties :
- un choix de photographies rares présentées par La Fondation arabe pour l’image de Beyrouth
- un aperçu de la création photographique contemporaine, de Téhéran à Damas, de Beyrouth au Caire, de Tanger à Dubaï.
- une programmation de vidéos réalisées par des artistes du Proche et du Moyen-Orient.

Une histoire déjà ancienne. Dès les années 1840, les photographes européens, tel Gustave Le Gray ou Maxime Du Camp, partent en Orient photographier les lieux bibliques. Les premiers studios apparaissent au Caire, Beyrouth, Bagdad. Ils sont tenus pour la plupart par des Arméniens qui diffuseront la pratique photographique dans le monde arabe.
En Iran, c’est le Shah lui même, Nassir Al Dinh Shah, qui se passionne pour la photographie. Il fait importer le matériel photographique, toujours dans les années 1840, pour s’adonner à cet art tout nouveau. Il ouvrira une galerie pour montrer sa collection dans une des ailes de son palais, le Golestan Palace à Téhéran, qui abrite encore aujourd’hui les archives du monarque.

A Paris pendant « Paris Photo » : En novembre, une riche actualité photographique coïncide avec « Paris Photo » : « Michael Kenna, rétrospective » à la Bibliothèque nationale de France, « La subversion des images. Surréalisme, photographie, film » au Centre Pompidou, « August Sander » à la Fondation Henri Cartier Bresson, « Delpire & Cie » à la Maison européenne de la photographie, « Federico Fellini » au Jeu de Paume.
Quant à la culture arabe et perse, elle est à l’honneur avec « Palestine, la création dans tous ses états » à l’Institut du Monde Arabe, « Djân, Corps et âme » à la Galerie VU , « 150 ans de photographie iranienne » au Musée du Quai Branly, ou encore « Iran 1979 -2009 : Entre l’espoir et le chaos, 30 ans de photographie documentaire iranienne » à la Monnaie de Paris.