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Apprendre le cinéma au lycée de Nogent-le-Rotrou

L’enseignement de spécialité « Arts », cofinancé par le ministère de la Culture, est mis à l’honneur dans un documentaire de Jan Sitta sur France TV.

Publié le 14 janv. 2022

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©Jan Sitta
Jan Sittta ©festival premier plan d'Angers

On ne sait pas toujours que le ministère de la Culture est un partenaire actif de l'enseignement des arts dans les collèges et les lycées, grâce à ses institutions et ses intervenants, artistes et médiateurs.

Au lycée, il s'agit d'un « enseignement de spécialité » qui ne propose pas moins de sept enseignements artistiques, dont « Cinéma et audiovisuel ». Répartis sur l'ensemble du territoire, tous les élèves de l'enseignement général peuvent ainsi accéder à un enseignement artistique de qualité, une partie non-négligeable, désormais, de leur évaluation au baccalauréat. Le documentariste Jan Sitta est allé suivre une petite bande d'élèves du lycée Rémi Belleau, à Nogent-le-Rotrou. Il revient sur cette belle expérience.

Pourquoi filmer dans un lycée une classe « Cinéma et audiovisuel » ?

Jan Sitta : France TV Studio m’a proposé de réaliser un documentaire pour sa collection « jeunesse (in)visible ». Cette collection s’intéresse à ces jeunes gens qui grandissent loin des métropoles, au risque de l’isolement et du manque d’horizon, dans des villages, des zones pavillonnaires ou des villes moyennes. Quand j’ai découvert qu’il y a un lycée général à Nogent-le-Rotrou doté d’un enseignement de spécialité « cinéma et audiovisuel », qui offre à des adolescents, au milieu de la campagne du Perche, six à neuf heures de cours par semaine sur le cinéma, j’ai eu envie de les rencontrer. Quel genre de cinéphiles allais-je trouver ? Quel enseignement allais-je observer ?

Et puis je retrouvais dans cette spécialité « Arts » de l’enseignement secondaire ce même objectif dont j’ai bénéficié comme élève de l’ENSAV (L’Ecole nationale supérieure d’audiovisuel, située à Toulouse), où je donne des cours aujourd’hui : ouvrir l’accès au cinéma et à l’audiovisuel à des personnes qui ne seraient pas, sans cet enseignement public, amenées à apprendre à faire des films.

De façon plus générale, j’ai toujours aimé voir d’où émerge un acte de création. D’où surgit la création, comment la nourrit-on, que révèle-t-elle des êtres humains et de leur histoire ?

Le film se centre sur quatre élèves qui doivent réaliser un petit film de fiction. A travers la réalisation de leur projet, on les voit dans leur relation avec leur professeur, on les voit se mettre au travail, mais on les voit aussi chez eux, avec leurs parents, s’interroger sur leur avenir, préparer leur dossier d’orientation… Qui sont ces jeunes cinéphiles éloignés des grandes villes ?

Ils ont adoré leur enfance, parce qu’ils avaient trois pas à faire pour jouer en pleine nature. Puis l’adolescence venant, toute sortie, à cause des distances, est devenue compliquée. Du coup, ils ont « consommé » beaucoup de séries télévisées et de films, principalement sur Netflix. Ils se trouvent ainsi imprégnés de culture anglo-saxonne. Cependant, à Nogent-le-Rotrou, ils ont la chance de profiter d’un très beau cinéma d’art et d’essai qui s’appelle le Rex, où passent des films d’auteurs français et internationaux. Ils restent toutefois un peu éloignés des lieux culturels.

Les élèves : Emma, Léa, Cassiane, Pablo (absent de la photo Amaury). Le professeur : Mathieu Bocher ©Jan Sitta

Pour autant, et c’est là le plus frappant, ils ont un accès massif, via les plateformes, aux produits audiovisuels. C’est là leur culture. Ils ont téléphone, ordinateur, tablette et sont très au fait de l’usage de ces appareils. Pablo par exemple, l’un des personnages du documentaire, particulièrement créatif, monte lui-même, dans sa chambre, de petits films sur son téléphone, sans logiciel de montage, qu’il publie sur sa chaîne youtube.

Ensuite se pose pour eux la question des études après le bac et d’un avenir professionnel à construire loin de chez eux. Ils aiment vraiment leur région, mais ils ont tous envie d’en partir, et ils savent qu’ils devront le faire, bien qu’ils appréhendent de vivre dans une grande ville.

En quelques mots, quel enseignement reçoivent-ils au lycée ?

Les professeurs les initient à l’histoire du cinéma français et celle du cinéma mondial. Le documentaire, quant à lui, suit un atelier de fabrication de court métrage. Les élèves partent d’un thème, la peur, et aboutissent assez vite à l’idée d’un film de genre, ce qui n’est pas très étonnant. Je crois avoir compris que le professeur s’appuie sur le goût des élèves pour fonder, à ce stade d’initiation, l’essentiel, qui est de les sensibiliser aux bases de la fabrication cinématographique audiovisuelle.

C’est en effet une initiation technique : toutes les étapes sont là, depuis l’idée de base jusqu’à l’élaboration collective d’une histoire, la transformation de cette histoire en scénario, l’écriture des dialogues, leur interprétation, puis le découpage, la place de la caméra, le choix des plans, enfin le montage et la production. A ce stade, les élèves ne sont pas encore vraiment incités à développer un propos plus personnel, à creuser une problématique plus intime pour la placer au cœur du récit.

Ces enseignements ouvrent sur le monde de la création, sans préjuger de ce que les élèves en feront par la suite

Ces élèves, qui rêvent de faire du cinéma, ont-ils une idée des réalités professionnelles de cet univers ?

Ils savent que l’entrée dans les meilleures écoles est très sélective, mais ils ne prennent pas vraiment conscience, pendant leur scolarité au lycée, du fonctionnement réel du métier. Du reste, l’enseignement lui-même n’a pas cet objectif. On est très loin d’une structuration sur le modèle de la Fémis [une école de l'enseignement supérieur culture, formant aux métiers de l'image et du son]. Ces écoles très sélectives produisent des professionnels qui auront nécessairement une compétence technique supérieure. Mais cela n’empêche personne de s’épanouir autrement et ailleurs dans les métiers de l’audiovisuel, dont le cinéma et le documentaire télévisé représentent une petite partie.

Au bout du compte, ces filières « Arts » constituent une véritable ouverture sur le monde de la création, sans préjuger de ce que les élèves en feront par la suite. Ils fabriquent là des objets artistiques, ils écrivent des histoires, ils les filment… Derrière les réalisateurs dont tout le monde parle, il y a un univers et beaucoup de métiers divers. On peut très bien y trouver le sien et en vivre, avec, en poche, un simple BTS. Cette situation est la même chez les jeunes gens des villes qui rêvent comme eux de faire du cinéma. La différence est peut-être qu’à Nogent-le-Rotrou on se pose parfois, sans vraiment la formuler, la question de la légitimité. Cela surgit par exemple lorsqu’au sujet de la sélection de leur dossier, ils se demandent si leur lycée d’origine ne va pas les pénaliser.

Travailler la sensibilité et l'humanité donnent une forme d'autonomie plus forte

Ils essaient d’entrer dans des filières post-bac qui les rapprochent de la réalisation de leur rêve. Qu’en pensent leurs parents ?

Je ne m’attendais pas à trouver chez les parents un tel soutien pour leurs enfants. Les mères, notamment, les accompagnent dans leur désir de tenter leur chance. L’une d’entre elles, par exemple, dit à sa fille : « Si tu es une artiste, il n’y a pas de raison que tu ne réussisses pas et de toutes façons tu n’as rien à perdre. » On dira peut-être que c’est de l’inconscience, mais pour ma part je trouve cela très beau : dire une chose pareille à une personne de 18 ans, c’est important, et ceci d’autant plus que rien ne s’oppose a priori à ce que sa fille s’affirme et réussisse comme artiste. Cette confiance est un atout majeur qui lui permettra, si elle n’entre pas dans une grande école de cinéma, de générer d’autres projets pour cultiver son désir et construire sa personnalité.

Par ailleurs, les parents voient bien que l’audiovisuel et le numérique ne cessent de se développer. Ils peuvent juger raisonnablement que leur enfant trouvera un emploi dans ce domaine.

©Jan Sitta

Pour conclure, que retiendrez-vous de cette immersion dans l’atelier de court métrage de ce lycée ?

Que ces enseignements-là n’apportent que des bonnes choses à ces élèves. Si je reprends l’exemple de Pablo : grâce à ce qu’il apprend par lui-même et dans son cours, il s’autorise à développer sa chaîne youtube, à rassembler une équipe et du matériel, il se lance dans la création et par là il trouve une place dans le monde : sans cette spécialité, lui qui a moins de facilités avec l'enseignement traditionnel, comment pourrait-il s’épanouir au lycée ? Au cinéma, on part des émotions, on part de soi, on essaie de voir ce qui est important pour nous, pour le donner au plus grand nombre, et pour cela il y a des outils narratifs, dramaturgiques, photographiques...

Plus on travaille cette dimension humaine, plus on prend du recul avec notre quotidien, et mieux on est capable d’une forme d’autonomie intérieure plus forte. Même si chacun d’entre eux fera peut-être un tout autre métier, grâce à cette option cinéma, ils auront pris le temps de sortir des filières classiques, de penser le monde autrement, de nourrir leur intériorité, de mettre un peu à part les obsessions d’efficacité, de rentabilité, et cela leur servira toujours dans leur vie d’adulte et leur vie professionnelle.

Pablitohimself

"On veut tout savoir sur Jan Sitta"

vidéo réalisée par un élève du lycée de nogent le rotrou

Quand les institutions de la culture et les artistes contribuent à la préparation du bac

Les personnes directement concernées le savent bien : les élèves qui entrent en 1ère générale aujourd’hui doivent choisir des enseignements de spécialité, qui les suivront jusqu’au bac (coef 6 !) Parmi eux figure la spécialité « Arts », qui donne à choisir à nouveau entre sept options. « Cinéma-audiovisuel » est l’une d’entre elles (les autres sont histoire des arts, théâtre, arts plastiques, arts du cirque, danse, musique). Un professeur (de Lettres, de Maths, de Philosophie…), titulaire d’une « certification complémentaire » dans cette spécialité, leur donne 5 heures de cours par semaine.

Et c’est ici que le partenariat du ministère de la Culture prend tout son sens : grâce à la collaboration de ses établissements culturels et des intervenants professionnels, la formation s’ouvre largement vers des lieux, des activités, des personnes qui ne sont plus tout à fait académiques. La scolarité des élèves y trouve un nouvel élan. Les DRAC financent ces partenaires culturels, qui interviennent en complément de l’enseignement des professeurs.
La spécialité conduit aux professions artistiques dans les domaines de la production (réalisateur, producteur, script…), de l’audiovisuel (régisseur, cadreur, preneur de son, monteur…) mais aussi du côté du spectacle vivant (comédien, acteur…), et plus largement des métiers de la culture. Les formations supérieures sont nombreuses, depuis les licences audiovisuelles jusqu’aux écoles de cinéma ou les écoles d’art…

En Centre-Val de Loire, la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) accompagne une quarantaine d’options artistiques dans les collèges et les lycées. S’agissant du cinéma et de l’audiovisuel, 14 établissements scolaires sont accompagnés par la DRAC.

 

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