Description
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Les larges boucles très souples forment une épaisse chevelure. Le sculpteur privilégie ici le ciseau, qui permet de graver avec finesse chaque détail capillaire, plutôt que le trépan, très utilisé pour les portraits de Lucius Verus ou de Septime Sévère, dont les cheveux et la barbe frisés autorisaient le creusement puissant du marbre. On reconnaît le même personnage dans un portrait conservé à Pérouse (Ombrie, Italie), provenant de Rome ou du centre de l'Italie. Pascal Capus, 2015. Marbre de Göktepe (Turquie). Y transparaît le goût pour l'augmentation du volume et l'animation de la chevelure. D'épaisses et longues mèches suivent un parcours sans ordre, sauvage, s'entremêlant. Barbe, moustache et sourcils sont finement gravés. [Daniel Cazes]
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Bibliographie
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Du Mège (Alexandre), Description du Musée des Antiques de Toulouse, Toulouse, imprimerie de Jean-Matthieu Douladoure, 1835 (une autre édition du même catalogue, en 1835, chez F. G. Levrault à Paris), (n° 220.) Roschach (Ernest), Catalogue des Musées Archéologiques de la Toulouse, Musée des Augustins, Musée Saint Raymond. Toulouse, 1864, Ed. en 1892. (n° 73 g.) Joulin (Léon), "Les établissements gallo-romains de la plaine de Martres-Tolosane", extrait des Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1ère série, tome XI, 1ère partie, Paris, 1901, (n° 297 b.) Espérandieu (Emile), Recueil général des bas-reliefs de la Gaule romaine, t. II, Paris, 1908, (n° 980.) Rachou (Henri), Catalogue des collections de sculpture et d'épigraphie du musée de Toulouse, Toulouse, éd. Privat, 1912, (n° 73 g.) Fittschen (Klaus), "Zum angeblichen Bildnis des Lucius Verus im Thermen-Museum", dans Jahrbuch des Deutschen Archölogischen Instituts, vol. 86, 1971, p. 213-252. (p. 214 à 252.) Cazes (Daniel), Le Musée Saint-Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, éd. Somogy/musée Saint-Raymond, Toulouse/Paris, 1999, (p. 138.)
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