Historique
|
Restituée depuis une quarantaine d'année à Filippino Lippi, cette petite toile peut en effet être rapprochée des oeuvres tardives de ce peintre [...]. Certains avis plus récents le rapprochent de l'oeuvre de son élève, Raffaellino del Garbo (vers 1470 - vers 1525), élève du maître florentin. La finesse de l'exécution, la précision graphique dans le tracé de la chevelure et de la barbe, la subtilité du modelé émanent bien de Filippino même si l'interprétation "dévote" et sentimentale paraissent nous en éloigner pour suggérer l'intervention d'un proche disciple. (in PINETTE Matthieu et SOULIER-FRANCOIS Françoise, De Bellini à Bonnard, Paris, Pierre Zech Editeur, 1992, p.26)
|
Bibliographie
|
LAPRET Paul, Musée Jean Gigoux à Besançon, Catalogue des peintures et des dessins, Besançon, Impr. Dodivers, 1902, p.45 ; - CHUDANT Adolphe, Catalogue des peintures et dessins du musée de Besançon : collection Jean Gigoux, collection Pierre-Adrien Pâris, écoles anciennes, Besançon, Impr. de l'Est, 1929, p.49 ; - CHASTEL André (introd.) et al., De Giotto à Bellini, les primitifs italiens dans les musées de France, cat. exp. [mai - juillet 1956, Musée de l'Orangerie des Tuilleries, Paris], Paris, Ed. des Musées nationaux, 1956 , p.62 ; - PINETTE Matthieu, SOULIER-FRANÇOIS Françoise, De Bellini à Bonnard. Chefs-d'oeuvre de la peinture du Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon, Paris, Pierre Zech Editeur, 1992, p.26 ; - DEL BRAVO Carlo, "Filippino e lo Stoicismo", in Artibus et Historiae 19, n° 37, 1998, p.69
|