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Dossier
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Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
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N° notice
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AF-03127
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Série
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AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 13 : Napoléon Ier et sa famille.
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Cote
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AE/I/13/2/12
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Analyse
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Expédition authentique du rapport fait "à la séance par Barras", le 30 vendémiaire an IV, sur la rébellion parisienne des 13 et 14 vendémiaire, collationné à l'original par le président de la Convention Génissieu, et ses secrétaires, à Paris, le 1er Brumaire an IV (23 octobre 1795).
Signatures autographes du chef de la section législative et judiciaire et du garde général des Archives nationales de la IIe République, François de Chabrier, et tampon "Sect[ion] hist[orique]. Archives du Royaume".
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Dates document
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1795/10/04 -- 1851/12/31
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Accès
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original non accessible (conservé en réserve du musée)
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Reproduction
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tirage photographique; fichier numérique
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Support
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papier
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Taille
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32,5 x 22 cm
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Technique
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manuscrit; encre
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Type de document
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document écrit ; rapport
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Noms de personnes
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Barras, Paul (1755-1829) (homme politique) ; Enjubault, Mathurin (1748-1808) (homme politique) ; Genissieu, Charles (1749-1804) (avocat - homme politique) ; Villetard, Alexandre (1755-1824) (homme politique) ; Gleizal, Claude (1761-1833) (homme politique) ; Chabrier, François de (garde des Archives nationales) ; Bonaparte, Napoléon (1769-1821) (général) ; Brune, Guillaume (1763-1815) (général) ; Berruyer, Jean-François (1737-1804) (général) ; Condé, Louis-Joseph (1736-1818) (prince) ; Convention nationale (1792-1795)
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Noms de lieux
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Palais Bourbon (Paris) ; Tuileries (Paris) ; Paris (France) ; Ile-de-France (France - région administrative) ; France -- XVIIIe siècle
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Mots clés
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France ; France -- XVIIIe siècle ; Révolution française ; Convention nationale (1792-1795) ; Directoire (1795-1799) ; armée ; traité de Bâle (1795) ; Archives nationales ; archiviste ; contre-révolution ; insurrection ; Terreur
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Notes
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Le rapport relate les différents événements survenus à Paris au cours des 12 et 13 vendémiaire an IV (4 et 5 octobre 1795). Ce document, lu à l'origine devant les députés, est rédigé au nom de Paul Barras, "général en chef de l'armée de l'intérieur".
A cette date, la République française a encore en mémoire les heures sombres de la Terreur. Le régime doit faire face aux assauts et aux revendications des partis royalistes et jacobins. La nouvelle constitution, dite de l'an III (cf. AE/I/10/12), est approuvée par un référendum biaisé puisque les votes parisiens "massivement négatifs" sont éliminés (cf. J.-P. Jessenne, Histoire de la France: Révolution et Empire, Hachette, 1993, p.170). Les conventionnels redoutent les élections et font voter plusieurs décrets censés maintenir la majorité républicaine dans les futurs conseils. Plusieurs sections de Paris, comme celle "Lepelletier" et du théâtre français, se déclarent en insurrection. Dans la nuit du 12 au 13 vendémiaire, Barras est chargé de la réprimer, au nom de la Convention. Son action capitale est soutenue par celle de "Buonaparté" et de Brune. Le général de brigade corse alimente sa légende (cf. AE/I/13/2/1).
Ce texte enflammé, édité à l'imprimerie nationale, devait être envoyé aux départements et aux armées. Après cette victoire sanglante (cf. AE/II/2911), le Directoire, formé le 31 octobre 1795, reste pourtant sous la menace des royalistes. Ces derniers, ajoute Barras, "correspondent toujours avec le comité autrichien établi à Bâle, avec les agents de l'Angleterre dans la Vendée, avec Condé, qui est (...) sur les frontières du Jura, et de Wins, qui n'attend que l'instant favorable pour descendre sur les côtes de Provence."
Virulents adversaires des royalistes, les députés cités, Genissieu, Villetard et Gleizal, ont tous figurés au Conseil des Cinq-Cents.
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