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Dossier
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Florilège ; Grands documents de l'histoire de France
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N° notice
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03983
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Fonds
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Musée
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Série
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armoire de fer et Musée; musée des documents français
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Cote
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AE/II/867
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Cote origine
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L842
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Analyse
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Lettre autographe de Jean-François de Gondi, cardinal de Retz, à son intendant, Monsieur de la Fons, à Commercy, le 5 novembre 1672.
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Dates document
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1672/11/05
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Accès
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original non accessible (conservé en réserve du musée)
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Reproduction
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tirage photographique; fichier numérique
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Support
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papier ; cire rouge
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Taille
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23 x 16,5 cm
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Technique
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manuscrit ; encre
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Type de document
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document écrit ; lettre
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Noms de personnes
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Retz, Jean-François Paul de Gondi (1613-1679) (cardinal - mémorialiste)
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Noms de lieux
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France -- XVIIe siècle ; Commercy (Lorraine -- XVIIe siècle)
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Mots clés
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France ; règne de Louis XIV (1643-1715) ; Maison de Gondi ;archevêque; archevêque de Paris ; cardinal français ; Fronde ; Chambre des comptes
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Notes
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Le cardinal de Retz adresse cette lettre à son intendant, Monsieur de la Fons, contrôleur des restes à la Chambre des comptes de Paris. Ce dernier était chargé de la gestion de tous les biens patrimoniaux et de l'administration temporelle de tous les bénéfices du prélat. En 1672, Jean-François de Gondi est installé à Commercy, ville presque indépendante entre le royaume de France et les duchés de Bar et de Lorraine. Le cardinal en a fait sa résidence.
Ce célèbre mémorialiste a longtemps été considéré comme l'âme de la résistance frondeuse contre la régence d'Anne d'Autriche (1643-1651). Ses manœuvres lui valurent d'être emprisonné et de devoir fuir la France. Cardinal en 1651, il se démet de son archevêché de Paris en 1662 et reçoit en compensation l'abbaye de Saint-Denis. Le cardinal, souvent absent de la capitale, envoie presque toutes ses lettres d'affaires à son intendant. Cette pièce originale était conservée dans les anciennes archives de l'abbaye et nécropole royale. Le cardinal y a finalement terminé ses jours.
Ce court billet illustre le style laconique de son auteur. Selon R. Chantelauze, éditeur de ces correspondances en 1887, Retz n'utilise ici que la langue " des affaires ", une " langue usuelle, brève ". Le style est différent dans les lettres adressées à ses amis ou confidents comme la Marquise de Sévigné (1626-1696). En novembre 1672, le cardinal de Retz souffre des yeux et de la goutte. Il ne peut aller à la rencontre de Louis XIV qui se rend à la guerre en Hollande (cf lettre du 4 janvier 1672). Il a donc souvent recours à la plume d'un secrétaire. Ces autographes du "cardinal de Rais" sont donc rares.
Dans ce courrier, il évoque une "offre" faite à "l'abbé d'Aurat (...) un fou avec qui je n'aurai de ma vie commerce". Il s'agit probablement de Jean-Jacques Dorat, docteur de Sorbonne et abbé de Saint-Germain, sans doute l'un de ses créanciers. Monsieur de la Fons veillait également au paiement de dettes du prélat contractées lors de la Fronde ou lors de ses séjours à Rome. A son retour en grâce, en 1662, il devait plus de 4 millions de livres d'après R. Chantelauze.
L'édition de cette lettre indique qu'elle était conservée dans le carton L 1007 sur l'abbaye de Saint-Denis et déposée au " Musée des Archives nationales sous le numéro 867 " (in R. Chantelouze (dir.), Œuvres du cardinal de Retz, tome VIII, Paris, Hachette, 1887, lettre CCI, p.536)
Cette lettre autographe était fermée par deux cachets armoriés en cire rouge (non visibles ici). L'inscription, de la main de Gondi, porte l'indication: "A Monsieur, Monsieur de la Fons".
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