ACCUEIL Nouvelle recherche
Affiner la recherche
   Liste des réponses

Réponse n° 19
Dossier Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
N° notice AF-02145
Série AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 4 : Autographes.
Cote AE/I/2/20
Analyse Lettre autographe signée par Lebas, Vadier, Jagot, Dubarran et Louis du Bas-Rhin, représentants du peuple au Comité de sûreté générale, aux représentants du peuple membres du Comité de salut public, "du 8 pluviôse, l'an second de la République" (27 janvier 1794), pour leur signaler la présence suspecte de "cinq paquets de lettres adressées à l'étranger".
Dates document 1794/01/27 -- 1794/03/19
Accès original non accessible (conservé en réserve du musée)
Reproduction tirage photographique; fichier numérique
Support papier
Taille 31,5 x 24,5 cm
Technique manuscrit;encre
Type de document document écrit ; lettre
Noms de personnes Dubarran, Joseph Nicolas Barbeau (1761-1816) (membre du Comité de sûreté générale - Président de la Convention) ; Jagot, Grégoire Marie (....-....) (membre du Comité de sûreté générale de 1793-1794) ; Lebas, Philippe François Joseph (1765-1794) (membre du Comité de sûreté générale) ; Vadier, Marc Guillaume Alexis (1736-1828) (membre du Comité de sûreté générale de 1792-1794 - Président de la Convention)
Noms de lieux France
Mots clés France -- XVIIIe siècle ; An II ; Révolution française (de 1789) ; guerre civile ; gouvernement révolutionnaire ; Terreur ; organes du pouvoir ; Comité de Salut public ; Comité de Sûreté générale ; conspiration ; conspirateur; courrier ; lettre ; paquet ; censure ; contrôle ; Convention nationale (1792-1795) ; police ; Convention (1792-1795) ; assemblée législative
Notes A la tête du gouvernement de la Convention qui prit le nom le 10 octobre 1793 de gouvernement révolutionnaire, se trouvaient le Comité de Salut public et le Comité de Sûreté générale.
Le Comité de Salut public fut créé pour remplacer le conseil exécutif présidé par six ministres au lendemain de la prise des Tuileries qui renversa le pouvoir royal. Ce Comité d'abord dirigé par Danton, puis de juillet 1793 à juillet 1794 ( 9 Thermidor an II) par Robespierre, exerça avec le Comité de Sûreté générale un régime de dictature et de terreur destiné à sauver la révolution gravement ménacée de l'intérieur - insurrections fédéralistes, guerre de Vendée - et à l'extérieur.
Le Comité de Sûreté générale était chargé de diriger la police et la justice révolutionnaire. Ses représentants en mission surveillaient les provinces, recherchaient les suspects et envoyaient les inculpés devant le Tribunal révolutionnaire.
Le document présenté ici montre que le comité était au début de l'année 1794 composé de 5 membres:
Joseph Dubarran, député du Gers à la Convention, siégea sur les bancs des Montagnards. Il fut élu président de la société des jacobins et se distingua par son zèle à dénoncer les suspects.
Grégoire Jagot, député de l'Ain, siégea sur les bancs des Montagnards.
Philippe Le Bas, député du Pas-de-Calais fut un fervent défenseur de Robespierre.
Marc Vadier, député de l'Ariège siégea à la Montagne et entra au Comité le 14 septembre 1792. Il fut un des plus actifs adversaires de Robespierre.

Notices 1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12   13   14   15   16   17   18   19   20   21   22   23   24   25   26   27   28   29   30   31   32   33   34   35   36   37   38   39   40   41   42   43   44   45   46   47   48   49   50   51   52   53   54   55  
Groupes