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Dossier
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Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
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N° notice
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AF-05977
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Série
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AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 7 : Louis XVI et sa famille.
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Cote
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AE/I/5/15/14
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Cote origine
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F7 6255
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Analyse
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Lettre autographe de Louis, comte de Provence, adressée au [marquis de Lambert] depuis Varsovie, le 19 août 1801.
Mention "quarante cinquième pièce", "Poultier", et tampon "Direction générale des archives. Empire Français".
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Dates document
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1801/08/19
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Accès
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original non accessible (conservé en réserve du musée)
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Reproduction
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tirage photographique; fichier numérique
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Support
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papier
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Taille
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21 x 16,3 cm
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Technique
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manuscrit ; encre ; encre rouge
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Type de document
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document écrit ; lettre
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Noms de personnes
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comte de Provence voir Louis XVIII (1755-1824) -- frère de Louis XVI ; Louis XVIII (1755-1824) (roi de France) ; Bésiade, Antoine Louis François de (1759-1811) (comte d'Avaray) ; Richelieu, Armand-Emmanuel du Plessis de (1766-1822) (duc - homme politique) ; Alexandre Ier (1777-1825) (tsar de Russie) ; Beaumont, Jean-François de (1738-1831) (marquis d'Autichamp)
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Noms de lieux
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Varsovie (Pologne) ; Prusse -- XIXe siècle ; Saint-Petersbourg (Russie) Europe ; Europe -- XIXe siècle
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Mots clés
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Europe ; succession ; émigrés ; contre-révolution ; prince du sang ; Pologne ; relations entre la France et la Pologne ; militaire ; militaire français ; armée ; Consulat (1799-1804)
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Notes
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La lettre de Louis, comte de Provence, est rédigée depuis Varsovie. Or, le devenir de la Pologne est au coeur des préoccupations géo-politiques des gouvernements européens. Depuis 1795, l'Etat polonais n'existe plus, morcelé entre la Prusse, la Russie et l'Autriche. La Prusse a, notamment, obtenu Varsovie et les territoires de l'Ouest du Boug et du Niémen. Les patriotes polonais se sont dispersés mais ne désespèrent pas. Dans le même temps, ils constituent les "légions polonaises" à l'appel de Dabrowski.
Le marquis de Lambert, ami dévoué des frères de Louis XVI (cf AE/I/5/14 et AE/I/5/15), est installé à Saint-Petersbourg. Il aurait transmis des lettres pour le comte d'Avaray. Ce dernier est capitaine des gardes du comte de Provence autoproclamé Louis XVIII. Fidèle "sujet", il avait négocié la libération de Marie-Thérèse de France, fille de Louis XVI, avec les représentants de la France révolutionnaire.
A cette heure, le frère de Louis XVI défend ses positions auprès de la cour de Russie. Alexandre Ier a succédé à Paul Ier depuis mars 1801. Après une alliance avec l'Angleterre (cf AE/I/5/15/13), le tsar défunt avait opté pour une politique de neutralité bienveillante envers Bonaparte. Le traité de Lunéville de février 1801, signé entre la France et l'Autriche, avait mis un terme à la deuxième coalition. Le comte de Provence semble fonder beaucoup d'espoir sur le rappel d'Autichamp et Richelieu auprès du nouvel empereur: "Les circonstances sont pénibles, mais le courage ne m'abandonnera jamais". Emigré depuis 1790, le duc de Richelieu, autant que Jean-François de Beaumont, avait brillamment servi dans l'armée russe.
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