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Dossier
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Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
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N° notice
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AF-100147
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Série
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AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 20 : Chambre et Cour des Pairs.
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Cote
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AE/I/20/2/2
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Analyse
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Affaire Fieschi. Ordonnance du juge d'instruction, datée du 25 août 1835, pour la visite de la fosse d'aisance de la maison de Moret.
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Dates document
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1835/07/25
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Accès
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original non accessible (conservé en réserve du musée)
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Reproduction
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tirage photographique ; fichier numérique
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Support
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papier
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Taille
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17 x 11,5 cm
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Technique
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manuscrit ; encre
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Type de document
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document écrit
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Noms de personnes
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Fieschi, Giuseppe (1790-1836) ; Morey, Pierre
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Noms de lieux
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France
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Mots clés
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attentat, monarchie de Juillet, cour des pairs
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Notes
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L'un des plus spectaculaires et des plus meurtriers attentats contre Louis-Philippe est celui du républicain d'origine corse Giuseppe dit Joseph Fieschi, le 28 juillet 1835. Pour perpétrer son attentat, Fieschi (un temps soldat puis indicateur de police) construit une machine de son invention ; l'engin qu'il met au point se compose de canons de fusils, disposés sur un châssis incliné, chargés à mitraille et auxquels, à l'aide d'une traînée de poudre, un seul homme peut simultanément mettre le feu. Il a été aidé dans sa réalisation par deux complices, Morey, un bourrelier, et Pépin, un droguiste, deux républicains fervents, affiliés à la société secrète des " Droits de l'Homme ", qui lui ont donné l'idée d'employer sa machine contre le roi, et qui lui ont procuré l'argent nécessaire ainsi que le local où placer la machine infernale. Alors que le roi devait passer à la Bastille pour célébrer le cinquième anniversaire des Trois Glorieuses et l'avènement du régime, d'une fenêtre du boulevard du Temple, Fieschi mitraille le souverain et son cortège. Louis-Philippe sort miraculeusement indemne de l'attentat, mais dix-neuf personnes de sa suite, dont un maréchal d'Empire, Mortier, duc de Trévise, sont victimes de la machine infernale. Blessé au moment de la mise à feu, Fieschi est arrêté dans les minutes qui suivent l'attentat alors qu'il tente de s'enfuir par la fenêtre de l'appartement en utilisant une corde ; ses complices le sont quelques jours plus tard. D'abord détenus à la Conciergerie puis à la prison du Luxembourg, ils sont jugés à partir du 30 janvier 1836. Tous trois, condamnés à mort, sont guillotinés le 19 février 1836 devant une foule qui acclame l'exécution.
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