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Dossier
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Grands documents de l'histoire de France; Florilège
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N° notice
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04056
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Fonds
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Musée
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Série
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armoire de fer et Musée; musée des documents français
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Cote
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AE/II/1261
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Cote origine
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F17/1290/5/21
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Analyse
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Lettre autographe signée de Jacques-Louis David, en date du 2 mai 1792, adressée au président de l'Assemblée, annonçant qu'il renonce, en faveur de plusieurs jeunes artistes, au prix qu'elle lui a attribué pour ses travaux. Renvoi au pouvoir exécutif signé par Giraud, secrétaire de l'assemblée.
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Dates document
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1792/05/02
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Accès
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original non accessible (conservé en réserve du musée)
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Reproduction
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tirage photographique; fichier numérique
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Support
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papier
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Taille
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25 x 19 cm
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Technique
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manuscrit;encre
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Type de document
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document écrit ; lettre
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Noms de personnes
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David, Jacques-Louis (1748-1825) (peintre) ; Assemblée nationale législative ; Giraud, Pierre-Guillaume-Henri (1754-1820) (secrétaire de l'assemblée nationale)
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Noms de lieux
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France
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Mots clés
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règne de Louis XVI (1774-1792) ; France -- XVIIIe siècle ; peinture ; récompense ; serment du Jeu de paume du 20 juin 1789
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Notes
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Jacques-Louis David (1748-1825) est admis à l'Académie en 1783. Artiste engagé, il est député de Paris à la Convention, membre du comité de Sûreté générale. Il est dénoncé après la chute de Robespierre et décrété d'arrestation, mais bénéficie de l'amnistie du IV brumaire an IV et entre à l'Institut national nouvellement créé. Il est nommé peintre du gouvernement. Il est banni en 1816 par monarchie restaurée et finit ses jours à Bruxelles. La faveur dont il jouit durant les premiers temps de la Révolution lui valent une commande abondante. " Je m'empresse de prier l'Assemblée nationalle de trouver bon que je renonce à un prix qui, n'ajoutant rien à mon encouragement, et qui, réparti entre plusieurs artistes déjà recommandables par leurs talens, féconderoit en eux des dispositions qu'ils n'ont pu développer faute d'occasions (...) J'ai pensé qu'ayant déjà des travaux ordonnés par la nation, tel que le tableau représentant le Serment du Jeu de Paume, je ne pouvois en accepter d'autres, parce que ce seroit transgresser la loi (...) " Jacques-Louis David (1748-1825) est admis à l'Académie en 1783. Artiste engagé, il est député de Paris à la Convention, membre du comité de Sûreté générale. Il est dénoncé après la chute de Robespierre et décrété d'arrestation, mais bénéficie de l'amnistie du IV brumaire an IV et entre à l'Institut national nouvellement créé. Il est nommé peintre du gouvernement. Il est banni en 1816 par monarchie restaurée et finit ses jours à Bruxelles. La faveur dont il jouit durant les premiers temps de la Révolution lui valent une commande abondante. " Je m'empresse de prier l'Assemblée nationalle de trouver bon que je renonce à un prix qui, n'ajoutant rien à mon encouragement, et qui, réparti entre plusieurs artistes déjà recommandables par leurs talens, féconderoit en eux des dispositions qu'ils n'ont pu développer faute d'occasions (...) J'ai pensé qu'ayant déjà des travaux ordonnés par la nation, tel que le tableau représentant le Serment du Jeu de Paume, je ne pouvois en accepter d'autres, parce que ce seroit transgresser la loi (...) "
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