Un partenariat efficace
Les travaux de restauration de l'hôtel de la Tramerie, ont été lancés en présence de Jacques Vernier, maire de Douai et Conseiller régional, Jacques Destouches, sous-préfet de Douai et Marie-Christiane de La Conté, directrice régionale des affaires culturelles.
D'un montant de 781 123 Euros HT, financée à 50% par la Direction régionale des Affaires culturelles du Nord – Pas-de-Calais, la restauration sera réalisée au titre du classement des toitures et façades parmi les monuments historiques en 1932.
L'opération sera menée par la ville de Douai grâce à un partenariat efficace tissé entre l'Etat, le conseil général du Nord et la ville de Douai en faveur de la restauration du patrimoine monumental douaisien. En effet, le projet de travaux a été examiné lors des rencontres régulières entre la ville et les services de l’État qui chaque année se concertent, dans le cadre d'un partenariat auquel est associé le conseil général du Nord (à travers la convention dite de décroisement), pour programmer l'entretien et la restauration du riche patrimoine immobilier douaisien.
L'histoire d'un lieu emblématique
Construit en 1649, l’hôtel de la Tramerie est un très bel immeuble en grès, briques et pierres blanches, caractéristique de l’architecture flamande par ses baies avec harpages et archivoltes. Son portail en arc plein cintre est surmonté d’une grande niche avec esquisse de fronton.
Le bâtiment fut acheté au début du XXème siècle par la famille Rousseau-Demont qui le légua à la ville. Il fut transformé en logements locatifs de 1922 à la fin des années 50. Abandonné en 1980, le bâtiment a bénéficié de travaux en 2003 en raison des dégradations causées par la mérule qui avait attaqué l'ensemble des parties en bois. Destiné à devenir le siège de la SOGINORPA, Maisons et Cités, l'hôtel est resté sans travaux pendant près de 10 ans.
Les autres opérations en cours à Douai
En 2014, les travaux de restauration des toitures, façades et vitraux de la collégiale Saint-Pierre se poursuivront dans le cadre d'une opération globale de près de 5 000 000 € qui aura bénéficié d'une mobilisation financière des services de l'Etat à hauteur d'environ 3 750 000 €. De plus, la salle de concert de l'Hippodrome se voit attribuer cette année une aide exceptionnelle de 655 000 € pour la restauration et l'équipement du bâtiment. Enfin, l'hôtel de ville est inclus dans un programme de restauration dans le cadre d'un programme pluriannuel d'intervention.
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