Le directeur en charge du livre et de la lecture à la DGMIC n’avait pas eu l’occasion de revenir à la rencontre des acteurs des Hauts-de-France depuis 2017. Le temps d’une journée, ce mardi 11 octobre, Nicolas Georges s’est donc rendu à la DRAC pour échanger avec différents acteurs du secteur de la région.
La lecture publique en bibliothèque
La matinée était placée sous le thème de la lecture publique en bibliothèque. A cette occasion, Nicolas George, directeur en charge du livre et de la lecture à la DGMIC, Charlotte de Kermel, responsable du bureau des réseaux des professionnels et de l’action territoriale et Hilaire Multon, directeur régional des affaires culturelles ont rencontré les conservateurs des bibliothèques municipales. Ces agents, mis à disposition par le ministère de la Culture, travaillent dans les bibliothèques municipales classées. Il s’agissait notamment de revenir sur les conventions liant les collectivités au ministère, qui ont été reconduites cette année.
Nicolas Georges a ensuite rencontré les acteurs de ces bibliothèques et ceux des bibliothèques départementales dont il a rappelé l’importance. Les discussions ont abordé l’actualité et notamment la loi du 21 décembre 2021 dite loi Robert, relative aux bibliothèques et au développement de la lecture publique.
Ce fut l’occasion d’échanger autour de la compétence obligatoire de lecture publique qui incombe aux départements et donc d’affirmer la mission des collectivités départementales d’élaborer un schéma de développement de la lecture publique. Il en va de même pour les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) ayant compétence dans le domaine de la lecture publique.
La matinée s’est terminée par un dialogue sur la vie des bibliothèques municipales, notamment après le COVID19, permettant de nourrir les réflexions du ministère de la Culture.
Manifestations littéraires et réflexion sur la place des auteurs
Durant l’après-midi, Nicolas George, Charlotte de Kermel et Arielle Fanjas, directrice régionale adjointe des affaires culturelles ont repris les discussions avec les acteurs locaux autour des manifestations littéraires. Il était notamment question de la place des auteurs dans ces manifestations littéraires et de leur rémunération. Une réflexion engagée depuis le rapport Racine de 2020 qui témoigne de la fragilisation grandissante des conditions de vie des artistes auteurs. Le service du Livre et de la lecture du ministère a tenu à rappeler aux collectivités l’importance de rémunérer les auteurs lors de ces événements.
Enfin, la journée s’est terminée par la rencontre successive de l’Agence Régionale du Livre et de la Lecture (AR2L) Hauts-de-France et de l’association On a marché sur la bulle, centre de ressources régional sur la bande dessinée, pour échanger sur leurs actions respectives.
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