Ce bouddha Amida accueille au moment de la mort ceux qui l’ont invoqué afin de les conduire dans sa Terre Pure. Ce « paradis » est au centre des croyances et pratiques du Jôdoshû, une des écoles du bouddhisme japonais. Amida se tient debout sur un lotus, levant la main droite, tandis que la main gauche est baissée, le pouce et l’index formant un cercle.
Cette posture est celle du mudrâ de l’enseignement. Il est vêtu d’un drapé décoré grâce à la technique du kirigane (feuilles d’or finement découpées). Sous le lotus se trouve un lion dit komainu, gardien du temple. Derrière le bouddha s’insère une mandorle ajourée sur laquelle on observe des personnages ailés dotés de pattes d’oiseaux s’élevant vers des volutes.
La restauration a permis de consolider la mandorle, de stabiliser la couche picturale et de désencrasser la sculpture. Cette restauration a été menée en prévision du prêt de l’œuvre à l’exposition « Des samouraïs au Kawaï. Histoire croisée du Japon et de l’Occident » organisée par le Musée Dauphinois (Grenoble) en 2019.
Cette notice a été écrite en collaboration avec les équipes du musée des civilisations.
Partager la page