Précision utilisation/destination
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Traditionnellement, la table se trouvait dans la salle commune, devant la fenêtre, longée par les bancs dont l'un au moins était le banc tossel d'un lit-clos. La table-huche, à plateau coulissant, comporte un coffre à aliments, qui lui valut le nom de "table à ventre"(daol-kouvog). Meuble du repas, la table était aussi utilisée en des occasions plus graves : les femmes pouvaient s'y étendre pour accoucher, le prêtre y déposait les accessoires sacrés de l'extrême-onction, on y dressait la chapelle ardente des enfants morts. Aussi, un profond respect y était-il attaché : on ne devait pas s'asseoir sur son plateau et l'on empêchait les enfants d'y grimper. En Basse-Bretagne, la table était le plus souvent dépourvue de décor. Rectangulaire en Cornouaille et dans le Bas-Léon, elle était plutôt ovale ou ronde dans le Haut-Léon. L'ordre selon lequel on prenait place autour de la table reflétait les hiérarchies familiales et sociales de la maisonnée : la maître s'asseyait d'abord, en haut-bout, près de la fenêtre. Son frère, son beau-frère ou le premier valet prenait place vis-à-vis de lui. L'admission à la table était, pour le jeune Cornouaillais, une étape vers le monde des adultes dont Olivier Perrin à souligner la solennité
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Bibliographie
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"Catalogue du Musée Archéologique Départemental et du Musée des Anciens Costumes Bretons", Société Archéologique du Finistère, A. Serret - Quimper, ville de Quimper, 1885 (1ère éd.) (N° B. 17, p. 103 (?)) ; "Catalogue du Musée Archéologique et du Musée des Anciens Costumes Bretons de la ville de Quimper", Société Archéologique du Finistère, A. Serret - Quimper, imprimerie Cotonnec, 1901 (N° B. 17, p. 80 (?))
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