peinture

panneau

La Vierge, l'Enfant et saint Jean-Baptiste

MAITRE DE SCANDICCI (auteur)

MAITRE DE SCANDICCI : Sans doute élève du Pérugin, influencé par les élèves de Ghirlandajo pendant les dix premières années du XVIe siècle ; nationalité : Italienne
PERUGIN : Citta della Pieve, 1448 ; Fontignano, 1523 ; nationalité : Italienne

Italie

Ancienne attribution : PERUGIN Pietro

1er quart 16e siècle

1515

oeuvre en rapport

Pourrait provenir de Pérouse si le tableau est bien celui que signalent le général Pommereul (an VI), et le "Catalogo de Capi d'Opera"..., en 1799 : "una beata virgine", dont l'origine serait plus précisément l'église des Augustins de cette ville, et attribuée au Pérugin. En raison de la fréquence du sujet, l'hypothèse ne peut être vérifiée. Envoi du Musée Napoléon en 1809 avec le n° 11. Dans ce tableau se manifestent étrangement des souvenirs mêlés du Pérugin, de Raphaël dans le geste de la Madone qui rappelle celui de la "Belle Jardinière" du Louvre, de Léonard dans le type de l'Enfant, tandis que les yeux agrandis par l'ombre de saint Jean-Baptiste évoquent Andrea del Sarto. Le panneau est donné au Pérugin dans les listes d'envoi et par Louis Clément de Ris (1861 et 1872), à son école par les catalogues du Musée de 1834 à 1883. Attribué à Ridolfo Ghirlandajo en 1900 par Berenson, il est considéré comme l'oeuvre d'un auteur plus humble par Umberto Gnoli en 1908. Pour Salomon Reinach (1907), le tableau pourrait bien être de Granacci ; Bernard Berenson en 1932, 1936 et 1963 pense à Fra Paolino, à titre d'hypothèse, tandis qu'en 1933, Van Marle y voit la production d'un élève non identifié du Perugin. Il appartient à Federico Zeri (communication orale, 1970, et écrite, 1971) d'avoir précisé la personnalité de l'auteur du panneau, sous le nom de "Maître de Scandicci", dont on connaît, dans l'église de cette banlieue florentine, une copie d'après la "Pieta" du Perugin conservée au Palais Pitti. Après un débat avec Federico Zeri au sujet des oeuvres susceptibles d'être regroupées sous ce nom, Everett Fahy établit en 1967 une liste de peintures parmi lesquelles une "Vierge" de l'Art Institute de Chicago (collection Morris I. Kaplan) est très proche de la composition de Dijon. L'attribution du panneau au Maître de Scandicci est acceptée par Philip Pouncey (communication orale, 1973), et Everett Fahy (communication écrite, 1973), qui le situe autour de 1515. (Notice de Marguerite Guillaume extraite du "Catalogue raisonné du musée des beaux-arts : peintures italiennes", Ville de Dijon, 1980) ; en rapport avec : Me de Scandicci, Pieta, Scandicci, Me de Scandicci, La Vierge..., Chicago

technique peinture, peuplier

Peinture sur bois (peuplier) ; Cadre en bois doré mouluré

Dimensions Hauteur : 75.7 cm ; Largeur : 60 cm ; Dim. hors tout (en cm) HAC 93 LAC 79.7 EPT 11 ; Hauteur (en cm) 75.7 ; Largeur (en cm) 60 ; Epaisseur du panneau (en cm) 2 ; Hauteur avec cadre (en cm) 93 ; Largeur avec cadre (en cm) 79.7 ; Epaisseur totale (en cm) 11

figures bibliques (Vierge à l'Enfant, saint Jean-Baptiste)

Dijon ; musée des beaux-arts

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de la commune ; transfert de propriété de l'Etat à titre gratuit ; Dijon ; musée des beaux-arts

2010

Collection publique, Musée du Louvre, Paris, 1809

CA 71 ; 71 (Cat. 1883) ; 77 (Cat. peint. italiennes 1980) ; p. 78 (Cat. envois de l'Etat 1980)

Dépôt de l'Etat de 1809, transfert de propriété de l'Etat à la ville de Dijon le 15 septembre 2010

Pommereul (Général), L'Art de voir dans les Beaux-Arts, traduit de l'italien de Milizia, suivi des institutions propres à les faire fleurir en France et d'un état des objets d'art dont ses musées ont été enrichis par la guerre de la Liberté, Paris, an VI (1797-98) (p.278 (Perugino))
Catalogo de Capi d'Opera di pittura, scultura, antichità, libri, storia naturale ed altre curiosita trasportati dall'Italia in Francia, Venise, 1799 (p.XII)
Notice des tableaux, statues, bustes, bas-reliefs, vases, bronzes, antiquités, dessins, estampes, etc. exposés au Musée de Dijon, Dijon : Frantin imp., 1818 (n°309 p.89-90 (Perugino))
Notice des objets d'arts exposés au Musée de Dijon, Dijon , Victor Lagier libraire, 1834 (n°327 (Perugin))
Notice des objets d'arts exposés au Musée de Dijon et catalogue général de tous ceux qui dépendent de cet établissement, Dijon, Victor Lagier, 1842 (n°355 (Perugin))
Notice des objets d'art exposés au Musée de Dijon, Dijon, Lamarche, 1860 (n°405 (Perugin))
Clément de Ris (L.), Les Musées de province, Paris, 1859 (tome I) - 1861 (tome II) (II, p.369 (Pérugin))
Catalogue historique et descriptif du Musée de Dijon. Peintures, sculptures, dessins, antiquités, Dijon, Rabutôt imp., 1869 (n°436 (Perugin))
Lavice (André), Catalogue détaillé et raisonné des peintures et sculptures exposées dans les galeries publiques et particulières et dans les églises (de France), Paris, 1870 (p.316 (Perugin., douteux))
Clément de Ris (Louis), Les Musées de province : histoire et description, Paris, 1872 (p.142)
Catalogue historique et descriptif du Musée de Dijon. Peintures - Sculptures - Dessins - Antiquités - Collection Trimolet, Dijon, 1883 (n°71 (école du Perugin))
Guédy (Théodore), Musées de France et collections particulières, Paris, 1888 (p.184 (Perugin, très retouché))
Logan (Mary), "Notes sur les oeuvres des maîtres italiens dans les musées de province : Musée de Dijon", Chronique des Arts et de la Curiosité, sup. à la Gazette des Beaux-Arts, 1895 (p.364)
Berenson (Bernard), The Florentine Painters of the Renaissance, New York, Londres, 2e éd. 1900 (p.118 (Ridolfo Ghirlandajo))
Reinach (Salomon), Répertoire de peintures du Moyen Age et de la Renaissance (1280-1580), Paris, 1905-1923, 6 vol. (II, 1907, p.194, fig.1 (attribué à tort au Perugin : peut-être de Granacci))
Chabeuf (Henri), "Une nouvelle salle au Musée de Dijon", Bulletin des Musées de France, n°3, 1908 (p.44 (école du Perugin))
Gnoli (Umberto), "L'Arte italiana in alcune gallerie francesi di provincia", Rassegna d'Arte, VIII, novembre 1908 (p.189 (peintre toscan médiocre qui imite les formes de Raphaël))
Magnin (Jeanne), La peinture au Musée de Dijon, Dijon, 1914 (1918 sur la couverture) (n° 71 p.116 reprod. (l'attribution au Perugin n'est pas acceptable))
Magnin (Jeanne), Picture in the Museum of Dijon, Dijon, 1914 (1915 sur la couverture) (n°71 p.118 reprod. (ascribe the picture to Perugino is hardly possible))
Berenson (Bernard), Italian Pictures of the Renaissance, Oxford, 1932 (p.417 (Fra Paolino ?))
Magnin (Jeanne), La peinture au Musée de Dijon, 3e éd. revue et complétée, Besançon, 1933 (p.120 reprod. (l'attribution au Perugin n'est pas acceptable))
Van Marle (Raimond), The Development of the Italian Schools of Painting, La Haye, 18 vol., 1923-1938 (XXIV, 1933, p.404 (atelier du Perugin))
Berenson (Bernard), Pitture Italiane del Rinascimento, Milan, 1936 (p.358)
Berenson (Bernard), Italian Pictures of the Renaissance, Florentine School, 2 vol., Londres, 1963 (p.164 (Fra Paolino ?))
Fahy (Everett), Some followers of Domenico Ghirlandaio, New York, 1976 (p. 196)
Roy (Alain), Les Envois de l'Etat au Musée de Dijon (1803-1815), Paris : Ed. Ophrys, 1980 (p.78-79, pl.37 (Maître de Scandicci))
Guillaume (Marguerite), Catalogue raisonné du musée des beaux-arts : peintures italiennes, Ville de Dijon, 1980 (n°77 reprod. (Maître de Scandicci))
Gianeselli (Matteo), "Pratiques d'atelier et diffusion des modèles en Italie centrale (1490 - 1520). Quelques réfl exions autour de tableaux appartenant aux collections publiques françaises", La Revue des Musées de France, Revue du Louvre, n° 4, octobre 2011, pp. 51-61 (pp. 56-57, fig. 11 p. 57 (Maître de la Lamentation de Scandicci))

Guichard Iris ; Bardin Dominique

© Dijon, musée des beaux-arts, © Service des musées de France, 2017

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