Réponse n° 52948
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Domaine
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dessin ; Asie orientale
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Appellation
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gouache chinoise
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Titre
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Intérieur chinois : pièce de réception
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Lieu création / utilisation
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Asie, Chine, Canton (lieu d'exécution) ; Asie, Chine (lieu d'exécution)
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Période création/exécution
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1ère moitié 19e siècle
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Epoque/style/mouvement
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époque Qing (1644 - 1911)
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Genèse
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objet en rapport
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Historique
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voir aussi : table de jeu (896.1.4169) iconographie semblable, table (896.1.4170) iconographie semblable, table (896.1.4171) iconographie semblable
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Matériaux/techniques
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papier anglais, gouache
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Description
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Au début des années 1780, les Chinois utilisèrent du papier occidental pour la plupart de leurs peintures destinées au marché d'exportation Les filigranes des papiers anglais ou américain (comme le filigrane " J. Whatman ") ont permis d'établir une datation assez précise des peintures. Le filigrane " J. Whatman " se retrouve sur plusieurs des gouaches conservées au musée Dobrée. La famille Whatman détenait l'une des plus prospères manufactures de papier au XVIIIe siècle en Angleterre James Whatman l'Aîné avait des moulins pour la fabrication du papier dans le comté de Kent depuis 1733. Son fils, James Whatman le Jeune (1741-1798), développa la fabrique et devint l'un des principaux fournisseurs de papier en Angleterre et celui le plus couramment rencontré parmi ceux utilisés pour les peintures chinoises d'exportation. C'est à partir de 1794 que James Whatman le Jeune commença à dater ses moules, ce qui est très utile pour établir des datations. Le papier Whatman était spécialement adapté aux climats asiatiques : ce gage de qualité, ainsi que les bonnes relations que James Whatman entretenaient avec la East India Company, permit au papier d'être présent sur le marché de Canton depuis 1790 jusque dans les années 1820. William Balston, successeur de James Whatman, continua d'utiliser le filigrane " J. Whatman " avec les firmes Hollingston & Balston puis Balston tout seul après 1805 Ce papier anglais était le plus commun des papiers occidentaux utilisés par les artistes chinois. D'une part, pour ses qualités supérieures, et d'autre part, grâce à la très grande quantité importée à Canton pour de multiples usages : registres, livres de comptes, lettres.. Mais il n'était pas le seul acheté en Chine. En 1816, le marchand américain Benjamin Shreve apporta avec lui 90 rames de papier américain. ; Intérieur d'une petite pièce avec rangées de chaises de chaque côté, deux tables au centre, placard ouvert à droite, porte ouverte à gauche et peinture chinoise sur le mur. Cette autre pièce de réception conserve le principe de l'isolement des maîtres de la maison, de part et d'autre d'une petite table, et de celui des visiteurs, invités à s'asseoir dans les fauteuils rangés sur les côtés et où "il faut se tenir droit, avoir les mains sur les genoux, placer ses pieds à une égale distance (du fauteuil) et demeurer tranquille en conservant un air grave". (M. de Guignes, Voyages à Péking..., Il, p. 262). On note ici la présence d'un plat de porcelaine rempli de grenades, le "fruit du bonheur" qui, en d'autres saisons, est remplacé par le cédrat ou le citron, et celle des bulbes de narcisse dans un plat rempli de cailloux et d'eau, et dont la floraison était traditionnellement attendue pour le Nouvel An* qui coïncide, en Chine, avec l'approche du printemps. Dans l'angle de la pièce, un meuble de bois peint permet de ranger des livres qui sont superposés à plat. Sur le mur, entre deux inscriptions poétiques, un paysage peint à l'eau est exposé ; le peintre a surtout voulu rendre ici, plus qu'une représentation réaliste, une atmosphère propice à la méditation et à la rêverie poétique
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Dimensions
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Largeur avec marges en cm 48.5 ; Hauteur avec marges en cm 40 ; Largeur en cm 41.8 ; Hauteur en cm 33.4
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Inscriptions
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légende (anglais) ; numéro
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Précision inscriptions
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légende, En bas au centre : Rich man house, traduction : Maison d'un homme riche ; numéro au verso : n° 23
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Etat de conservation
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En 2012 : Etat moyen
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Lieu de conservation
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Nantes ; musée départemental Dobrée
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété du département ; legs ; Loire-Atlantique ; musée départemental Dobrée
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Anciennes appartenances
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Collection privée, Dobrée Thomas (I), (Commandé par) ; Collection privée, Dobrée Thomas II
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Numéro d'inventaire
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2002.14.4 ; 543.4 (Ancien numéro)
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Commentaires
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Vente d'une collection de gouaches chinoises d'exportation à la Vente Internationale d'Art et d'Antiquités de Maastricht, 14-23 mars 2003, par Martyn Gregory, 34 Bury street, St. Jame's, London SW1Y 6AU, www.martyngregory.com (cf. dossier d'oeuvres)
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Exposition
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Voyage à la Chine, Angers, 2002
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Bibliographie
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La Chine des Song (960) à la fin de l'Empire (1912), manuels d l'Ecole du Louvre, Paris, 2010. (La Chine des Song (960) à la fin de l'Empire (1912), manuels d l'Ecole du Louvre, Paris, 2010. p.284.) Calogue général des collections du Musée Th. Dobrée. par P. de Lisle du Dreneuc, conservateur, Mr l'Abbé Durville et M.P. Soullard, 1906. Nantes, imprimerie moderne (p. 82) "Voyage à la Chine" 1817-1827 Collection Th. Dobrée, Marie Richard, Nantes, 1988 (pp. 63, 64, 67, n° 77) in "the world of interiors", juin 1989, pp. 160 à 169 (pp. 160 à 169) Victoria and Albert Museum, Far Eastern Series, 1984 Cl Crossman, The decorative arts of China trade, Paintings, furnishings and exotic curiosities, 1991am m
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Rédacteur
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Gallard Claire ; Bagrin Sylvie
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Copyright notice
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© Nantes, musée départemental Dobrée, © service des musées de France, 2012
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Crédits photographiques
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© musée Dobrée
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demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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07450076199
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