Description
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Fer forgé ; L'animal est constitué de deux éléments : celui dont apparaissent les extrémités, formant la tête et la queue, et qui, seul, aurait exactement l'allure d'un serpent, et la plaque gravée qui forme les ailes. La bouche - ou bec - tient une branche, avec une feuille et un fruit (olivier ?), la queue s'enroule autour d'un gros anneau mobile. À l'arrière, deux tiges horizontales superposées se terminent par deux anneaux, faits pour enfiler l'ensemble sur une tige verticale. Il ne peut s'agir, comme on y penserait peut-être d'abord, à l'insigne d'une contrada de Sienne : ce n'est ni l'aquila ni l'oca. L'anneau suggère plutôt, s'il faut, comme il est probable, imaginer cet objet fixé à la façade d'un palais italien ou espagnol, qu'il ait été placé assez bas, pour y attacher la bride d'un cheval. Le travail est d'autre part moins fin que ce qu'on trouve à Sienne. Mais des animaux du même type se trouvent aussi bien en Italie du Sud (à Foggia par exemple) et en Espagne : la date pourrait, dans ces deux cas (le premier reste plus probable), être plus tardive que celle, le 15e siècle, des prototypes siennois. (Notice extraite de l'ouvrage "Musée des Beaux-Arts de Dijon : Donation Granville : les objets", Ville de Dijon, 1976, publié sous la direction de Claude Rolley)
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Bibliographie
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Rolley (Claude) sous la dir. de, musée des beaux-arts de Dijon : Donation Granville : les objets, Ville de Dijon, 1976 (n° 736 p. 82, reprod.)
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