médiéval ; sculpture ; architecture ; archéologie

poteau cornier

Apothicaire

France, Pays-de-la-Loire, Loire-Atlantique, Nantes (lieu d'exécution, lieu d'utilisation)

4e quart 15e siècle ; 1er quart 16e siècle

objet en rapport

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France ; Pays-de-la-Loire ; Loire-Atlantique ; Nantes ; (Maison Mellet, lieu de découverte) ; fouilles ; (1849, date de découverte)

Au croisement de la Basse Grand-Rue et de la Place Sainte-Croix. D'abord abandonnée comme bois de chauffage à un ouvrier, celui-ci l'offrit à M. Lesant, pharmacien, qui lui-même en fit don au musée Dobrée en 1849

bois (taillé)

Ce poteau-cornier représente un apothicaire debout faisant face au visiteur. Il se tient sous une arcature ogivale ornée de motifs floraux, et est en train de moudre des drogues à l'aide d'un pilon . L'apothicaire est vêtu d'une courte tunique laissant apparaitre ses jambes sur laquelle est superposé un tablier et sa chevelure frisée est recouverte d'une toque dans le style de celles portées par les apothicaires de la fin du Moyen Âge. Le socle du mortier dans lequel le personnage pile ses drogues adopte la forme d'une console ornée de feuilles de vigne. Enfin, le culot supportant l'apothicaire laisse apparaitre un visage grimaçant au milieu de feuillages denses

Hauteur en cm 214 ; Largeur en cm 59.5 ; Profondeur en cm 68 ; Poids en kg 550 (environ)

décor d'architecture ; charpenterie

Ce poteau-cornier ornait à l'origine le rez-de-chaussée d'une maison en pans de bois, également appelée Maison Mellet, qui se situait à l'angle de la Basse Grand-rue et de la Place Sainte-Croix

En 2012 : Bon état

Nantes ; musée départemental Dobrée

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété du département ; mode d'acquisition inconnu ; Loire-Atlantique ; musée départemental Dobrée

1849

849.35.6

Durant les derniers siècles du Moyen Âge, la ville de Nantes était majoritairement composée de maisons en pans de bois. En effet, la srtucture qui soutenait les édifices était constituée d'une ossature de bois, comblée par un torchis (mélange de terre et de paille). Les sculptures qui ornaient les façades servaient très fréquemment d'enseigne aux marchands, tel que nous pouvons le voir ici, avec l'apothicaire pilant ses drogues Fiche papier inventaire de Dominique Costa : bibl : "Croquis d'architecture" (intime clubs) 1874, n°6, pl 6 (Montfort) Fiche papier D. Vingtain IX 1990

Bois sculptés, Nantes, 1964
Clections du musée Thomas Dobrée de Nantesée

Histoire de Nantes, Guépin, 1839 (2ème édition, pl. p. 157)
Musée archéologique de Loire-Inférieure Guéraud A. et Parenteau F. (p. 35, N° 146)
Musée départemental d'archéologie. Parenteau F. (p. 91, N° 193)
cat 1903 (p. 366, N° 38)
DXII au XVIe siècle (fasc. 1er) par Dominique Costa, conservateur du Musée. Nantes, imp. Chantreau. (p. 94-95, N° 191)
cat 1964 (bois sculptés)
A médiéval de France Collections du musée Thomas Dobrée de Nantes Fribourg, Suisse, 1972 (p. 26, n° 53)
Maisons en pans de bois de Bretagne, Leloup, 2001
Pacor Elodie, "L'architecture civile à Nantes à la fin du Moyen Age" ; mémoire de Master 2 d'Histoire de l'Art et Architecture médiévale, Université F. Rabelais de Tours, 2004-2005 (Annexes, pp. 79, à 82, fig. 78 à 83)Artr

Pacor Elodie

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