peinture

tableau

Paysage, effet de soir

LAPIERRE Louis Emile

Paris, 1817 ; ?, 1886 ;
Louis-Emile Lapierre est un élève de Jean Victor Bertin. La réputation de l'atelier de ce dernier fut telle, qu'il sera fréquenté par deux générations d'artistes et qu'il aura suscité la plupart des vocations de paysagistes pendant la première moitié du 19e siècle. Parmi ces élèves, citons Corot et Fleury. Lapierre débute au Salon en 1837 avec Intérieur de forêt, peint sur le motif, puis s'adonne quelques temps au paysage historique : Tobie et l'Ange, 1839, Gil Blas, 1841, Daphnis et Chloé, 1845. A la suite d'un séjour à Florence en 1847 puis à Rome, il peint des paysages italiens et, à partir de 1855, il multiplie les vues de la forêt de Fontainebleau. Ses lisières et intérieurs de forêts sont souvent représentés au soleil couchant. On lui doit aussi des vues de Champagne. Médaille de 2ème classe au Salon de 1848, Lapierre exposera jusqu'en 1876

France

1ère moitié 19e siècle

peinture à l'huile, toile

H. 40 ; l. 48

étiquette ; inscription

étiquette : 2668 ; inscrit en bleu : G APIE (?)

paysage (ruines, ciel, effet de soleil, crépuscule) ; scène (voyageur, cavalier, de dos, habit, homme, cheval, conversation)

Dans cette oeuvre à la lisière entre deux styles, la composition est simple. L'horizon bas écrase la perspective comme pour mieux suggérer que, sur cette contrée désolée, ne s'étendent que ruines, absence et silence. Il renforce d'inquiétude la quête d'un homme à cheval qui s'apprête à pénétrer une contrée dévastée sur les conseils prophétiques d'un " gardien des ruines " en habit de cérémonie. L'annonce d'une nuit proche est renforcée par cet horizon bas où la terre semble décroître à mesure que le soleil se couche, laissant à l'obscurité un espace grandissant. L'unité de composition entre un sol jonché de gravats, et un ciel aux nuages décomposés et épars, témoigne que la destination de ce cavalier se trouve au delà de cette terre. Hélas, dans cette évocation d'une épopée espagnole, le soleil finissant nous en suggère la course sans fin et bien vaine. (Benoît Mahuel)

Mâcon ; musée des Ursulines

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de la commune ; transfert de propriété de l'Etat à titre gratuit ; Mâcon ; musée des Ursulines

2007

propriété de l'Etat, Collection publique, Fonds National d'Art Contemporain, (Achat en salon en 1847.) ; dépôt de l'Etat en 1849

A.4 - 2007.0.7.28 ; PFH - 1210 (Inv. F.N.A.C :) ; 2007.0.7.28 (Transfert de propriété)

Achat en salon en 1848 ; restauré en 2002

Paysage, Exposition au musée des Ursulines à Mâcon. Du 17 janvier au 17 mars 2002 ; prolongée jusqu'au 9 avril.

Cahiers d'inventaire n°5, Paysages..., 2002 / Jean-Claude Culas, Marie Lapalus, Benoît Mahuet, Nane Tissot

© Mâcon, Musée des Ursulines, © Service des musées de France, 2015

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