Domaine
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peinture
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Dénomination
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tableau
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Titre
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Le Combattant espagnol ; Combatiente español
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Auteur/exécutant
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BUENO Javier
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Précision auteur/exécutant
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BUENO : Vera de Bidasoa, 1915 ; Fiesole de Caloine, 1979 ; nationalité : Hispanique ; Javier Bueno a été l'élève de Vázquez Díaz à l'Académie de San Fernando à Madrid, puis étudiant à l'école des Beaux-Arts de Genève. Venu en France en 1938 après avoir étudié les Beaux-Arts à Venise, il s'installe en Italie en 1939. Il fait partie, après la guerre, du groupe " Pittori moderni della realta " ; tout en étant très proche de Oroso et Diego Rivera. Il a peint un grand nombre de " bodegones " et des portraits, dont celui de Vittorio De Sica
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Ecole
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Espagne
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Période création/exécution
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2e quart 20e siècle
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Millésime création/exécution
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1938
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Matériaux/techniques
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peinture à l'huile, toile
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Dimensions
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Hauteur en m 1.98 ; Largeur en m 1.20 ; Hauteur en m (avec cadre) 2.195 ; Largeur en m (avec cadre) 1.42 ; Profondeur en m (avec cadre) 0.065
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Inscriptions
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signé ; daté ; dédicace (espagnol)
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Précision inscriptions
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signé et daté en bas à droite : Javier Bueno - 1938 ; dédicace en haut : a mi amigo Nazario Cuartero / muerto en el frente de Madrid
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Sujet représenté
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portrait (homme, en pied, fusil)
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Précision sujet représenté
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Le musée Goya a la chance de posséder ses deux grands chefs-d'oeuvre : Le Combattant espagnol et Judith et Holopherne d'un style réaliste et expressionniste. En 1938, Javier Bueno peint Le combattant espagnol, oeuvre d'un réalisme robuste et expressif, en hommage à un ami tué sur le front de Madrid. En haut du tableau, on lit : " a mi amigo Nazario Cuartero muerto en el frente de Madrid ". Celui-ci est représenté comme un martyre des combattants républicains, dans une arcade romane comme un saint du Moyen-âge. L'homme est debout, vêtu d'un poncho mexicain déchiré et effrangé, le sang coule de sa blessure à la tête, ruisselle sur son vêtement et sur sa main droite qu'il regarde dans une expression de grande souffrance mêlée d'incrédulité. De sa main gauche il serre très fort son fusil. Le sujet se détache sur un fond sombre, dans une grande intensité dramatique. On remarque un repentir dans le bas du tableau, car le niveau du sol a été descendu, accentuant ainsi l'esprit monumental de l'oeuvre. Extrait du cat. exp. Madrid/Bilbao, 2002/2003, R. Tailhades. ;
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Lieu de conservation
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Castres ; musée Goya
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de la commune ; don ; Castres ; musée Goya
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Date acquisition
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1953 acquis ; 1954 entrée matérielle
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Anciennes appartenances
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René-Jean Mr.
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Numéro d'inventaire
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54-3-1
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Exposition
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MADRID, BILBAO, 2002/2003, Obras Maestras Españolas del Museo Goya de Castres.
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Bibliographie
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Inventaire général des collections du musée Goya, Tome I, Peintures hispaniques - sous la directions de Jean-Louis Augé, Conservateur en Chef des musées de Castres (n°122, p.156) Obras maestra del museo Goya. Madrid du 8 octobre au 1er décembre 2002 et Bilbao du 18 décembre 2002 au 23 février 2003, organisée par BBVA. (pp.148-149, 214)
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Rédacteur
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Berthoumieu Cécile
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Copyright notice
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© Castres, Musée Goya, © Service des musées de France, 2011
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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05940000123
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