estampe

Suite des Grotesques à fond noir : La musique

DELAUNE Etienne (dessinateur, graveur)

DELAUNE : Orléans, 1529 ; Paris, 1583

France

3e quart 16e siècle

1573

oeuvre en rapport

Suite des Grotesques à fond noir : La géométrie (77.2013.0.345), L'arithmétique (77.2013.0.346), La musique (77.2013.0.347), La perspective (77.2013.0.348), L'architecture (77.2013.0.349), L'astrologie (77.2013.0.350) ; Autre version du même thème, Paris, Bibliothèque Nationale, Cabinet des Estampes, Ed.4. pet. in-folio.Num. de la f. 61, 2005.

papier vergé, burin

gravure au burin sur papier vergé

Hauteur hors tout en cm 7.1 ; Largeur hors tout en cm 5.4

inscription concernant la représentation ; inscription concernant l'auteur (latin) ; tampon (allemand)

inscription concernant la représentation : Dans un cartouche aux pieds de la figure : MUSIQUE ; inscription concernant l'auteur, Sous la gravure : : CUM.PRIVILEGIO.REGIS.STEPHANUS.F. ; tampon du musée, Au dos : A l'encre bleue : KUPFERSTICH SAMMLUNG STRASSBURG

ornementation (allégorie, musique, femme, luth, chauve-souris, escargot, orgue, grotesque, élément végétal, élément d'architecture)

Sous un arceau formé par la réunion de deux rameaux d'olivier ou de laurier, la Musique est représentée par une femme debout, de face, le tête de profil à droite, jouant du luth. A ses pieds, on remarque des tuyaux d'orgue et des soufflets. Le luth et l'orgue sont deux attributs de la Musique (v.Tervarent, 1958, I, p. 254 et 291), et dans ses différentes représentations de cet art, Delaune représente la Musique jouant de l'un ou de l'autre de ses instruments. L'ensemble est entouré par l'évocation d'un petit temple sur le toit duquel on voit deux sphinges, dont l'une a une tête d'homme barbue et cornue. On voit, au bas de l'estampe, deux figures ailées au corps de femme se terminant en rinceaux de feuillages et à tête d'homme barbu. La présence de ces figures équivoques veut-elle signifier le caractère ambigu de la Musique, facteur de transcendance mais aussi de volupté ? Ajoutons que le sphinx peut aussi bien symboliser la Connaissance que l'Ignorance. (v. Tervarent 1958, I, p. 363-364), donc évoquer la même ambiguïté et le même thème. On remarque sous les deux Sphinges, deux chauves-souris, et plus bas, deux escargots. La chauve-souris pourvue d'ailes, est peut-être le symbole de la hâte ou de la rapidité, alors que l'escargot est un symbole de lenteur; dans leur association, ces deux animaux représentent peut-être l'idée de modération [...] (Christophe Pollet)

Bon état

Strasbourg ; cabinet des estampes et des dessins

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de la commune ; ancien fonds ; Strasbourg ; cabinet des estampes et des dessins

date d'acquisition inconnue

77.2013.0.347

ROBERT-DUMESNIL, A.P.F., Le peintre-graveur français, Paris, G.Warée, 1835-1871 (T.IX, p. 120 n°412)
LINZELER, André, Bibliothèque nationale, département des Estampes. Inventaire du fonds français. Graveurs du XVIe siècle, vol. I, Paris, 1932 (I, p. 297-298)
de JONG Marijke et de GROOT Irene, Ornament-prenten in het Rijksprentenkabinet, I, 15 de & 16 de Eeuw, Amsterdam, 1988 (p. 242, n°560.3)
POLLET, Christophe, Les gravures d'Etienne Delaune, thèse de doctorat préparée sous la direction de M. le Professeur Albert Châtelet, Strasbourg, Université des Sciences Humaines, 1995 (II, p. 553-554 et 562)

MISTRE-SCHAAL Mylène

© Strasbourg, cabinet des estampes et des dessins, © Service des musées de France, 2014

© Mathieu Bertola, Service photographique des Musées de Strasbourg

Renseignements sur le musée

00130130335