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Dossier
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Grands documents de l'histoire de France ; Florilège
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N° notice
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03719
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Fonds
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Musée
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Série
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armoire de fer et Musée; musée des documents étrangers
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Cote
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AE/III/215
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Cote origine
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AF/IV/1705/dossier 1/planche 5
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Analyse
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Lettre de Fath-Ali-Shah, roi de Perse à Napoléon Ier, pour le remercier de la lettre qui lui a été remise par M. Jaubert; il prie l'empereur de lui envoyer des officiers instructeurs pour l'armée persane. Texte écrit en décembre 1806, en langue persane.
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Dates document
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1806
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Accès
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original non accessible (conservé en réserve du musée)
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Reproduction
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tirage photographique; fichier numérique
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Support
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papier
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Taille
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113 x 55, 5 cm
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Technique
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manuscrit ; encre ; dessin; peinture; rehauts d'or
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Type de document
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document écrit ; correspondance ; document écrit illustré ; dessin
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Noms de personnes
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Napoléon Ier (1769-1821) (empereur des Français); Jaubert, Pierre Amédée Emilien Probe (1779-1847) (orientaliste - émissaire de l'Empereur); Fath-Ali-Shah (1771-1834) (shah de Perse)
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Noms de lieux
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Perse -- XIXe siècle ; Iran (Moyen-Orient) ; Moyen-Orient (Asie) ; Asie; France
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Mots clés
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XIX siècle ; France ; France -- XIXe siècle ; Ier Empire ; relations extérieures ; histoire étrangère ; négociation ; diplomatie ; Perse ; Iran ; affaires militaires ; empereur ; roi ; roi de Perse ; empereur des Français ; orientaliste ; émissaire de l'Empereur
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Notes
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En octobre 1806 se forme la quatrième coalition de souverains européens, Royaume-Uni, Prusse, Russie et Suède, contre la France impériale. Napoléon réagit en menant ses troupes vers l'est pour y repousser l'armée prussienne. Le 21 octobre 1806, les troupes françaises sont à Berlin. C'est là qu'est décrété le blocus continental qui vise à isoler le Royaume-Uni, et à empêcher toute entrée de navires britanniques dans les ports européens. Napoléon espère là ruiner l'économie anglaise, et y parvient au moins partiellement (comme en témoignent les deux graves crises économiques de 1806-1807 et 1810-1811 que connaît l'Angleterre). Parallèlement à cette offensive française en Europe, Napoléon voit plus loin : il entend mettre en échec l'essor colonial britannique. De là naît l'idée d'une alliance avec le roi de Perse, menacé sur sa frontière Azerbaïdjanaise par un autre ennemi de la France, la Russie. En échange de la protection française contre le voisin russe, la Perse doit ouvrir à l'Empereur, nouvel Alexandre en route vers l'orient, la voie vers le Khorasan, province indienne sous contrôle britannique. Amédée Jaubert, ancien interprète de l'expédition d'Egypte, est envoyé à Téhéran pour faciliter les échanges entre la France et la Perse. Il y joue un rôle de premier plan. Les pourparlers entre les deux souverains aboutissent en mai 1807 au traité d'alliance de Finkenstein. Durant les mois qui suivent, la mission emmenée par le général Gardane définit, en Perse, les modalités diplomatiques et stratégiques de cette " poussée vers l'Inde " projetée. En juillet 1807 pourtant, le tsar et l'Empereur concluent, à Tilsit, une nouvelle alliance qui garantit la pérennisation du blocus continental, en contrepartie de quoi la France abandonne son soutien aux voisins de son puissant allié russe. C'est la fin du rêve indien de Napoléon. Le roi de Perse, dont un représentant prend part aux négociations de Tilsit, opère alors un renversement d'alliance décisif, se rapprochant durablement du Royaume-Uni, pour les provinces indiennes duquel il constituera à l'avenir un glacis défensif efficace.
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