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Réponse n° 6
Dossier Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
N° notice AF-05978
Série AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 7 : Louis XVI et sa famille.
Cote AE/I/5/15/15
Cote origine F7 6255
Analyse Lettre autrographe signée à l'encre invisible de Louis, comte de Provence, au [marquis de Lambert], au sujet de sa sécurité, le [11 juillet 1802].
Mention "Quarante troisième pièce", "Poultier" et tampon "Empire Français. Direction générale des archives."
Dates document 1802/07/11
Accès original non accessible (conservé en réserve du musée)
Reproduction tirage photographique; fichier numérique
Support papier
Taille 22,7 x 18,5 cm
Technique manuscrit ; encre ; encre rouge
Type de document document écrit ; lettre
Noms de personnes comte de Provence voir Louis XVIII (1755-1824) -- frère de Louis XVI ; Louis XVII (1785-1795) (roi titulaire de France) ; duc de Serra Capriola voir Maresca Donnorso, Antoine de (1750-1822) ; Maresca Donnorso, Antoine de (1750-1822) (duc de Serra Capriola)
Noms de lieux Europe ; Europe -- XIXe siècle
Mots clés prince du sang ; succession ; sécurité ; consulat ; police ; diplomatie ; Révolution française ; contre-révolution ; émigration ; émigré
Notes Cette lettre anodine, signée "Etienne", est un subterfuge visant à couvrir les veritables propos de Louis, frère de Louis XVI. Adoptant la technique de stéganographie, ils sont rédigés à l'encre invisible. Le lieu de rédaction de cette lettre n'est pas mentionné.
Louis souhaite rassurer les alarmes de son "cher marquis", sans doute le marquis de Lambert. Ce dernier craint pour la sécurité du roi autoproclamé: "je crois devoir vous rassurer sur ce point qui vous cause une inquiètude dont je suis fort touché." Louis est alors en relation avec le duc de Serra Capriola, ambassadeur du roi Emmanuel IV de Sardaigne à Saint-Petersbourg. Gendre du mininstre russe de la justice et des finances, le duc cotoie souvent le tsar Alexandre Ier.
La situation n'est effectivement pas favorable aux revendications successorales de Louis. La paix d'Amiens, de mars 1802, vient de clore les hostilités entre la France du premier consul Bonaparte et l'Angleterre isolée. Les soutiens du roi présumé et de sa cour se sont amenuisées.
Les craintes du marquis sont-elles alors fondées? L'utilisation de cette encre visible par son destinataire seule semble le corroborer. Est-ce une allusion aux pouvoirs étendu de Fouché, alors ministre influent de la police de Bonparte?

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