ACCUEIL Nouvelle recherche
Affiner la recherche
   Liste des réponses

Réponse n° 33
Dossier Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
N° notice AF-03494
Série AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 7 : Louis XVI et sa famille.
Cote AE/I/5/11
Analyse Adresse au président et aux représentants de l'assemblée constituante, rédigée par le maire, les officiers municipaux du Conseil général de la commune d'Aix (Bouches-du-Rhône), au sujet des morts de Louis XVI et Lepeletier, le 15 février 1793, "l'an 2eme de la République française".
Tampon de la "Direction générale des Archives. Empire français."
Dates document 1793/02/15 -- 1793/03/15
Accès original non accessible (conservé en réserve du musée)
Reproduction tirage photographique; fichier numérique
Support papier
Taille 32 x 20,5 cm
Technique manuscrit;encre
Type de document document écrit ; lettre ; document produit par une administration
Noms de personnes Louis XVI (1754-1793) (roi de France) ; Convention nationale ; Le Peletier de Saint-Fargeau, Michel (1760-1793) (juriste) ; Gensonné, Armand (1758-1793) (avocat) ; Convention nationale (1792-1795)
Noms de lieux Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) ; Bouches-du-Rhône (Provence-Alpes-Côte-d'Azur - département) ; Provence-Alpes-Côte d'Azur (France - région administrative) ; France -- XVIIIe siècle ; France
Mots clés France ; France -- XVIIIe siècle ; Bourbons ; Révolution française ; Convention nationale (1792-1795) ; Officiers municipaux ; maire ; République ; Constitution ; nation ; peuple français ; peuple ; assassinat ; assemblée ; remerciement ; tyran ; exécution capitale ; exécution
Notes Le document est présenté en deux volets par Laurent Elzéar Perrin, maire depuis 1792, et les officiers municipaux d'Aix, ville du récent "département des Bouches du Rhône". Il est adressé, en premier lieu, au président de la Convention nationale: Jean-Jacques Bréard (1751-1840), à la date de sa rédaction, puis Armand Gensonné (1758-1793) à la date de sa réception le 15 mars 1793.
La municipalité revient sur les "deux exemples mémorables" de Louis XVI et de Le Peletier. Depuis la mort du roi, la Convention nationale doit faire face aux princes européens coalisés et aux insurrections, notamment en Vendée.
Dans ce document de soutien au gouvernement, si le petit-fils de Louis XV est présenté comme le "tyran Capet", Le Peletier est son exact contraire. Partisan de la monarchie constitutionnelle, juriste réputé, il avait été assassiné le 20 janvier 1793 par un royaliste après avoir voté la mort de Louis XVI. Le peintre David le peint sur son lit de mort (cf dessin d'après David, Dijon, Musée des Beaux-Arts). Dans son discours de mars 1793, le peintre ajoute: "quand on meurt pour son pays on n'a rien à se reprocher" (cf. Archives nationales, C 248, C/II/*382). Des gravures permettent de diffuser l'image du martyr de la Révolution (cf AE/II/3024, AE/II/3033). Sa dépouille est transportée au Panthéon de Paris. Depuis avril 1791, un décret avait fait de l'édifice une nécropole destinée "aux grands hommes" de la patrie.
A noter, les références à la démocratie greco-latine, modèle révolutionnaire, sont, a dessein, confrontées à l'essence divine des pharaons de l'Egypte ancienne (cf. M. Vovelle, La Révolution française, images et récits, Paris, 1985).

Notices 1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12   13   14   15   16   17   18   19   20   21   22   23   24   25   26   27   28   29   30   31   32   33   34   35   36   37   38   39   40   41   42   43   44   45   46   47   48   49   50   51   52   53   54   55   56   57   58   59   60   61   62   63   64   65   66   67   68   69   70   71   72   73   74   75   76   77   78   79   80   81   82   83   84   85   86   87   88   89   90   91   92   93   94   95   96   97   98   99   100  
Groupes 1-100  101-107