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Dossier
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Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
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N° notice
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AF-02122
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Série
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AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 4 : Autographes.
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Cote
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AE/I/2/2/a
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Cote origine
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AE/II/911
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Analyse
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Lettre autographe de la [duchesse du Maine] à Nicolas de Malézieu, chancelier de Dombes, écrite à Paris le 5 septembre 1702.
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Dates document
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1702/09/04 -- 1702/09/05
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Accès
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original non accessible (conservé en réserve du musée)
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Reproduction
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tirage photographique; fichier numérique
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Support
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papier
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Taille
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22,5 x 17 cm
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Technique
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manuscrit;encre
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Type de document
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document écrit ; lettre ; correspondance
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Noms de personnes
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Bourbon-Condé, Anne Louise Bénédicte de (1676-1753) (duchesse du Maine) ; Bourbon, Louis Auguste de (1670-1736) (duc du Maine) ; Malézieu, Nicolas de (1650-1727) (chancelier de Dombes)
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Noms de lieux
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France -- XVIIIe siècle ; Paris (France)
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Mots clés
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France -- XVIIIe siècle ; Ancien Régime français ; lettres ; chancelier ; gouverneur ; justice ; police ; règne de Louis XIV (1643-1715) ; Parlement
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Notes
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La lettre est adressée par la Duchesse du Maine au secrétaire des commandements de son mari, l'académicien et érudit Nicolas de Malézieu, également Chancelier de Dombes.
Le titre de "grand maître" donné par la duchesse à Malézieu s'explique enfin par les fonctions exercées par ce savant à l'Académie des sciences et l'Académie française. En outre, Malézieu fut le précepteur du duc du Maine.
Pour soutenir Malézieu, en plein conflit avec le Parlement de Dombes qui conteste son autorité, la duchesse relate une affaire de lutte d'influences entre juges et officiers parisiens: "Je croy qu'il est bon que le gouverneur ait un petit avertissement par un billet".
Elle indique également la place du lieutenant de police en cas de conflit. Cet office concentre sous l'Ancien Régime les fonctions de police et de sûreté des grandes villes. Marc-René de Voyer de Paulmy d'Argenson (1652-1721), ministre d'Etat, est en charge de cette fonction entre 1697 et 1721.
Le roi est persuadé de l'importance de la police de Paris pour la sûreté du royaume: le Parlement est puissant et la ville est capable des plus grands tumultes. La Fronde en est un exemple. Louis XIV va tenter de remédier à ces périls en créant une administration rationalisée et efficace.
Plus largement, cet échange illustre le problème de fond que constitue l'autonomie relative des Parlements, en province comme à Paris, face à l'autorité des officiers du roi.
La suite de cette correspondance est en AE/I/2/2/b
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