Deux chantiers
Les travaux qui débuteront à la fin du mois de septembre, pour s'achever au plus tard début 2016, permettront de mettre au jour les peintures murales du XIXe siècle, actuellement dissimulées, qui couvrent les murs et les voûtes de la chapelle Saint-Louis, chapelle latérale située au nord du monument, et de présenter ainsi un espace aussi riche que le reste de l'église. Utilisée par la communauté religieuse comme lieu de réunion, cette chapelle bénéficiera, de plus, d'un aménagement renouvelé.
De manière concomitante, des travaux seront conduits pour permettre l’accès à la cathédrale aux personnes à mobilité réduite grâce à une rampe aménagée au sud, dans le jardin du cloître qui sera mis en valeur à cette occasion. Les autres entrées seront également améliorées ainsi que la circulation et l'information à l'intérieur du monument,.
Un financement 100 % État
Ces deux chantiers, d'un montant total de 280 000 € entièrement financés par l’État, sont conduits sous la maîtrise d'ouvrage de la direction régionale des affaires culturelles de Midi-Pyrénées et la maîtrise d’œuvre de Denis Dodeman, architecte en chef des monuments historiques.
Des entreprises qualifiées
Après consultation, cinq entreprises qualifiées ont été choisies pour réaliser le chantier de la chapelle Saint-Louis : l'Atelier Marc Violle (Pau-64) chargé des peintures murales, l'Atelier 32 (Tillac-32) pour la menuiserie bois et le mobilier, et l'Atelier Bonnafous (Martres-Tolosane-31) pour les vitraux.
Les travaux d'accessibilité seront réalisés par l'entreprise Rodrigues Bizeul (Fontanes-46) pour la maçonnerie et la pierre de taille, et l'Atelier Villecampe (Pavie-32) pour la menuiserie et la serrurerie. Un électricien viendra compléter ces équipes.
Sans oublier le mobilier
Ces travaux s’intègrent dans le cadre général de la mise en valeur de cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède, dont l'état de conservation est globalement satisfaisant, et complètent les restaurations du mobilier que l’État poursuit. Ainsi, fin 2015, seront engagées une intervention sur la statue en pierre de la Vierge à l'Enfant située dans le cloître, une opération de gros entretien sur le retable du Saint-Esprit (absidiole nord), la restauration du relief en bois de l'Assomption, ainsi qu'un traitement général des œuvres en bois contre les insectes xylophages.
Vers un futur trésor
De plus, une réflexion va être engagée avec le clergé affectataire sur la faisabilité d'un trésor de la cathédrale, à l'image de celui qui vient d'être inauguré à la cathédrale Sainte-Marie d'Auch.
Partager la page