Précision sujet représenté
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Passignano Domenico, Pierre saint, Judith, Curradi Francesco ; oeuvre en rapport ; Lucques, Pinacoteca Guinigi, oeuvre en rapport ; Toulouse, Musée des Beaux-Arts, oeuvre en rapport ; iconographie religieuse ; Judith et sa servante
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Commentaires
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La traditionnelle attribution du dessin à Matteo Rosselli, due à Filippo Baldinucci (t. III, p. 104), a été contestée par F. Faini Guazzelli [in Antichità Viva, VIII (1969), n° 3 (mai-juin), p. 31], S. Prosperi Valenti Rodino [in Storia dell'Arte, 36/37 (1979), p. 274], A. Petrioli Tofani [ in Prospettiva, 19 (1979), p. 83, n° 100] et acceptée, sans réserves, par Ch. Thiem (Florentiner Zeichner des Frühbarock, Munich, 1977, n° 1543, voir aussi C. Monbeig Goguel, in cat. exp. Dessins baroques florentins du Musée du Louvre, Paris, Musée du Louvre, 1981-1982, n° 67, laquelle, depuis, a réaffirmé la nécessité de rattacher la feuille au groupe homogène des dessins de Rosselli au Louvre). Ch. Thiem (op. cit.) a suggéré le rapprochement du dessin de la Tête de jeune garçon du Louvre (INV 1544) ; A. Petrioli Tofani (op. cit.) l'a mis en relation avec Passignano en y reconnaissant une probable relation avec le Saint Pierre guérissant le paralytique du Museo Nazionale della Villa Guinigi, à Lucques. En revanche, C. Monbeig Goguel (op. cit.) a identifié un type semblable dans la suivante de profil, qui domine le groupe à droite dans le Triomphe de Judith, à Toulouse (Musée des Beaux-Arts), longtemps attribué à Matteo Rosselli et aujourd'hui rendu à Francesco Curradi (ripr. in V. Durey Lavergne, in cat. exp. Seicento. Le siècle de Caravage dans les collections françaises, Paris, Grand Palais, 1988-1989, n° 59). F. Baldinucci ; traces de double filet brun ; cartouche rapporté sous le dessin: Matteo Rosselli ; IIIème volume de sa collection, p.104 (Rosselli) - son fils, Francesco Saverio Baldinucci - Pandolfo Pandolfini, Camillo Pandolfini, Roberto Pandolfini, Angiolo Pandolfini, Anna Eleonora Pandolfini (épouse de Filippo Strozzi) et Eleonora Teresa Pandolfini, par héritage - Vendu par l'entremise de Filippo Strozzi, sur rapport de François Xavier Fabre, au Musée Napoléon en 1806 ; marque du Louvre (L. 1886).
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