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Domaine
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peinture
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Dénomination
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panneau (élément) ; volet ; retable
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Titre
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Saint Jérôme en prière (face) ; Saint Augustin (revers)
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Auteur/exécutant
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FERRARI Defendente (attribué à)
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Précision auteur/exécutant
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FERRARI : Chivasso, 1490 ; ?, 1535 ; nationalité : Italienne
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Ecole
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Italie
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Période création/exécution
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1er quart 16e siècle
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Millésime création/exécution
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1520
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Genèse
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oeuvre en rapport
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Historique
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Ces deux panneaux (D 230 et D 231) de mêmes dimensions et de chromatisme proche, semblent bien avoir appartenu à un même ensemble peint. A l'appui de cette présomption, il convient de noter la présence de saint Jérôme et de saint Augustin sur chacune des faces ainsi qu'au revers du panneau jumeau. L'art piémontais offre l'exemple de volets aux revers peints, comme ici, en grisaille, tels les panneaux de Defendente Ferrari à l'église de San Giovanni d'Avigliana (Luigi Mallé, 1971, fig. 129-133). Mais nous ignorons comment étaient disposés ces panneaux. Se situaient-ils à un même niveau ? Il est permis d'en douter ; d'une part, la perspective de "Saint Augustin enseignant les ermites" est plus montante que celle de "Saint Jérôme en prière". De plus, les caractères des inscriptions diffèrent dans les deux grisailles. Faut-il en déduire que les panneaux étaient superposés ? Rien jusqu'ici ne permet de l'affirmer. La présence insistante des deux pères de l'église pourrait inciter à imaginer un ensemble où auraient figuré aussi saint Ambroise et saint Grégoire, sans qu'aucun indice, toutefois, ne confirme l'hypothèse. L'attribution même de ces peintures a donné lieu à des fluctuations. Crus de l'école flamande, en 1929, par Louis Réau, ces deux panneaux sont attribués à Defendente Ferrari en 1930, puis en 1934, par Anna-Maria Brizio ; cet auteur s'appuie sur les parentés des panneaux de Dijon avec les différentes versions peintes par Defendente sur le thème de "Saint Jérôme en prière", en particulier avec les deux compositions du Museo Civico de Turin. Anna-Maria Brizio souligne le goût narratif de l'artiste, surtout dans le "Saint Augustin enseignant les moines", où la description minutieuse de la cellule évoque les écoles transalpines de Simon Marmion. Defendente, ou Girolamo Giovenone ? Le départage demeure parfois difficile, comme le remarque en 1952-1953 Luigi Mallé, qui tend à cette date à donner les panneaux dijonnais au second artiste, en raison de la délicatesse de leur chromatisme, et des effets de l'ombre et de la lumière. Cette attribution est acceptée en 1964 par Andreina Griseri, mais, la même année, Anna Gallino la refuse, jugeant l'écriture des deux panneaux Dard trop subtile pour Gerolamo. Par ailleurs, en 1971, Luigi Mallé abandonne sa première hypothèse pour rendre les peintures à Defendente, malgré leur coloris inhabituel à cet artiste, et en dépit des similitudes qui rapprochent le "Saint Jérôme" de Dijon et le même saint par Girolamo Giovenone, au Museo Civico de Turin. Les analogies de style entre les grisailles de Dijon, et celles d'Avigliana, au graphisme anguleux, nous incitent à retenir le nom de Defendente Ferrari. Le thème de l'ermite dans sa solitude, où s'exprime le sentiment de la toute puissance de la nature, et celui du savant dans son studio, qui célèbre l'intelligence de l'homme, trahissent l'un et l'autre des préoccupations bien spécifiques de la Renaissance : Dürer représente à plusieurs reprises saint Jérôme dans sa cellule, en particulier dans sa fameuse planche de 1514, dont Defendente a peut-être eu connaissance. Dans les deux panneaux de la collection Dard, le peintre manifeste le souci majeur de suggérer un espace en profondeur. Il transforme la cellule où saint Augustin enseigne les moines en un parallélépipède où se multiplient à l'excès, et non sans sécheresse, les lignes de fuite, et où s'intègrent les volumes géométriques des têtes. Sans toutefois proposer une date, Luigi Mallé souligne cependant les rapports entre ces panneaux et la pala Ciriè, peinte en 1519. (Notice de Marguerite Guillaume extraite du "Catalogue raisonné du Musée des Beaux-Arts : peintures italiennes", Ville de Dijon, 1980) ; voir aussi : Saint Augustin enseignant les ermites (D 231) Pendant ; en rapport avec : Giovenone, Saint Jérôme pénitent, Turin, Ferrari, Saint Jérôme en prière, Turin, Ferrari, Saint Jérôme, Turin, Ferrari, Saint Jérôme, Avigliana
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Matériaux/techniques
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technique peinture, peuplier ; grisaille
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Description
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Peinture sur bois (peuplier), grisaille au revers
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Dimensions
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Dimensions Hauteur : 165 cm ; Largeur : 93 cm ; Dim. hors tout (en cm) HA 119 LA 118 EP 9 ; Hauteur (en cm) 165 ; Largeur (en cm) 93 ; Hauteur avec cadre (en cm) 191 ; Largeur avec cadre (en cm) 118 ; Epaisseur du cadre (en cm) 9
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Inscriptions
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inscription (latin)
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Précision inscriptions
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inscription, sur le livre : sur la reliure ; les inscriptions des autres ouvrages sont peu lisibles : (DE VIRIS) ILLUSTR(IBUS), traduction : Des hommes illustres ; inscription, sur le cartel : SPLE(N)DISSI OIM SCE(N)TIAR(UM) LUMINI AUG(USTIN)O IERO(NIMU)S, traduction : Jérôme a donné à Augustin les lumières resplendissantes de toutes sciences (?)
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Sujet représenté
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figure (saint Jérôme, accoudé, prière, crucifix, crâne, livre, lion, grotte, rocher, feuillu) figure (saint Augustin d'Hippone, assis, mitre, table, crucifix, écriture, livre, encrier, instrument d'écriture, signe alphabétique)
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Lieu de conservation
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Dijon ; musée des beaux-arts
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de la commune ; legs ; Dijon ; musée des beaux-arts
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Date acquisition
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1916
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Anciennes appartenances
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Collection privée, Pichot-L'Amabilais Pierre-Jean-Baptiste-Henri ; Collection privée, Dard Marie-Henriette ; Dard Marie-Henriette
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Numéro d'inventaire
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D 230 ; 36 (Cat. peint. italiennes 1980) ; 1998 (Inv. Dard après décès)
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Exposition
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Cent tableaux d'art religieux du XIVe siècle à nos jours, Paris : Galerie Charpentier, 1952 (n°44a (Gaudenzio Ferrari))
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Bibliographie
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Réau (Louis), "Les Primitifs de la collection Dard au Musée de Dijon", Gazette des Beaux-Arts, 1929, t. II, pp. 335-356 (p. 345 (école flamande, XVIe)) Brizio (Anna-Maria), "Bibliografia dell'arte italiana", Arte, mars 1930 (II, p.221 n°120 (Defendente Ferrari)) Alexandre (Arsène), "Au musée de Dijon, les primitifs de la collection Dard", La Renaissance de l'Art français, juillet 1931 (p. 200) Magnin (Jeanne), Une Collection de primitifs au Musée de Dijon, Besançon, 1932 (p.33, p.34 note 2 (copie flamande d'après Defendente Ferrari ?)) Magnin (Jeanne), La peinture au Musée de Dijon, 3e éd. revue et complétée, Besançon, 1933 (p.200) Brizio (Anna-Maria), "Aggiunte e rettifiche agli elenchi delle pitture piemontesi", Bollettino della Societa Piemontese di archeologia e belle arti, XIII, juillet-décembre 1934 (p.55-56, fig.I, pl.I (Defendente Ferrari)) Baroni (Costantino) et Samek-Ludovici (Sergio), La Pittura lombarda del Quattrocento, Messine et Florence, 1952 (p.134 note 20 (Defendente Ferrari)) Mallé (Luigi), "La Pittura tra'400 e'500. Nuovi ritrovamenti e un vecchio problema : Martino Spanzotti e Defendente Ferrari", Bollettino della Società Piemontese di archeologia e di belle arti, VI-VII, 1952-1953 (p.92 note II (semble de Giovenone)) Marette (Jacqueline), Connaissance des Primitifs par l'étude du bois. Du XIIe au XIVe siècle, Paris, 1961 (n° 812) Griseri (Andreina), "Un Poeta della Contrariforma in Piemonte", Paragone, n°173, mai 1964 (n°173, p.26 note 3 (Giovenone)) Gallino (Anna), "Gerolamo Giovenone : precisazioni critiche e nuova attribuzioni", Bollettino della Societa Piemontese di archeologia e di belle arti, XVIII, 1964 (pp.63-64, note 27) Mallé (Luigi), Spanzotti, Defendente, Giovenone, Turin, 1971 (p.58, p.125 fig.104 (Defendente Ferrari)) Guillaume (Marguerite), Catalogue raisonné du musée des beaux-arts : peintures italiennes, Ville de Dijon, 1980 (n°36 reprod. (attribué à Defendente Ferrari)) Starcky (Emmanuel), Gras (Catherine) et Meyer (Hélène), Le musée des beaux-arts de Dijon, Paris, 1992 (Musées et Monuments de France, Fondation Paribas) (p. 41)
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Rédacteur
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Creuzet Laurent ; Bardin Dominique
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Copyright notice
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© Dijon, musée des beaux-arts, © Service des musées de France, 2017
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Crédits photographiques
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© François Jay - musée des beaux-arts de Dijon
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Renseignements sur le musée
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01370007105
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