costume - accessoires du costume

droulet

drolet

anonyme

2e moitié 18e siècle

1760 entre ; 1790 et

époque Louis XVI

D'après A. Grill-Mariotte (28/10/2008). Datation selon le catalogue Façon arlésienne - L. Vermot-Gauchy, 07/04/2008 : d'après le catalogue Façon arlésienne (p. 34), ce droulet évoque ceux créés vers 1790-1795, quoique ses pans soient un peu larges. Mais, dans sa partie supérieure, il évoque plutôt la coupe des droulets des années 1780. Il pourrait s'agir d'un droulet de transition

laine, toile, cousu à la main ; soie, ruban, taffetas, cousu à la main ; coton, toile, imprimé, glacé, cousu à la main ; coton, toile, imprimé

Droulet en burate de laine obscure, doublé dans le dos et le bord des manches de chafarcani. Les pans sont doublés d'une très belle indienne en toile de coton des Indes imprimée pour les contours et certains motifs à la planche de cuivre et complété pour les couleurs par une impression à la planche de bois. Les motifs de chinoiserie mêlent des architectures en rocaille et une végétation exotique luxuriante. Ce type d'indienne a été imprimé en Angleterre dans les années 1760 mais aussi en France dans les grandes manufactures comme celle de Jouy dans les années 1770 pour une clientèle aisée sensible à la mode des chinoiseries. Il s'agit donc d'un réemploi d'une indienne plus ancienne car la forme des manches et du dos correspond aux droulets des années 1780 tandis que la largeur des pans indique une datation fin des années 1780

Dimensions hors tout en cm : H. 110, l. 36 ; Largeur de pan en cm 17

vêtement féminin

Dès 1715, le droulet est mentionné dans les archives provençales. Vêtement très particulier, dérivé de la robe de dessus à la mode de la Cour, il est conservé et transformé par les femmes du pays d'Arles, jusqu'à devenir une singularité du costume local. Au fil du 18e siècle, la surface du vêtement se réduit pour aboutir à une petite veste largement échancrée sur la poitrine, le plus souvent doublée de toiles imprimées, sans empiècement de devant, aux manches courtes et retroussées et aux longues basques flottant dans le dos. Avec la jupe, il forme l'habit singulier des Provençales du Tiers Etat remarqué par les voyageurs et les peintres et se maintient avec quelques adaptations jusqu'aux années 1820. Les doublures des droulets sont souvent très intéressantes. Le plus souvent réalisées en cotonnades décorées et colorées lorsque le vêtement est uni ou sombre, elles sont parfois composées de plusieurs pièces d'étoffe

En 2010 : Mauvais état ; Complet

Arles ; museon Arlaten

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété du département ; mode d'acquisition inconnu ; Bouches-du-Rhône ; museon Arlaten

2002.0.105 ; 10265 : 1 à 4 (Ancien n° inventaire) ; 818 (Ancien n° inventaire)

mode du pays d'Arles

Chinoiseries, Jouy-en-Josas, Musée de la toile de Jouy, 21 novembre 2002- 1er juillet 2003
Fon arlésienne, étoffes et costumes au 18e siècle, Arles, museon Arlaten, 3 juilet - 18 octobre 1998
Cnoiseries, Jouy-en-Josas, Musée de la toile de Jouy, 21 novembre 2002- 1er juillet 2003r d

Façon Arlésienne : étoffes et costumes au 18e ; SERENA-ALLIER Dominique, ROUQUETTE-MATHE Estelle, TETART-VITTU Françoise, GRAIMAUD Isabelle, FUMEY Laurence, PASCAL Magali, NOUGAREDE Martien, GORGUET BALLESTEROS Pascale, PICARD-CAJAN Pascale. - Marseille : Conseil général des Bouches-du-Rhône, 1998. - 171 p : ill. ; 23 x 23 cm. - ISBN 2-9111110502. (Notice n°75 p. 142 et ill. p. 89.)
D habits et nous : vêtir nos identités ; LETHUILLIER Jean-Pierre (dir). - Rennes : Edit. Presses Universitaires de Rennes, 2007. - 223 p : ill. couleur ; 29 x 23 cm. - ISBN 978-2-7535-0386-1. (p. 52.) d

Fiol Fanny

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