Domaine
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sculpture ; croyances - coutumes
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Dénomination
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statue
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Titre
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Saint Roch
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Période création/exécution
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1er quart 16e siècle
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Historique
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voir aussi : R.91.195 saint Jean Baptiste ; Saint Roch, église de Londinières
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Matériaux/techniques
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bois (taillé, polychrome)
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Dimensions
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H. 124 ; L. 28 base
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Utilisation/destination
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pratique votive ; culte des saints
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Sujet représenté
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figure (saint Roch de Montpellier, pèlerin, chapeau)
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Précision sujet représenté
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St Roch est debout, coiffé d'un grand chapeau orné des deux clefs, symboles de la Ville de Rome. Il est vêtu d'une large pélerine à grand col et porte en bandoulière sa besace. Un patenotre pend sur sa poitrine. Il soulève son manteau de sa main droite pour découvrir sa cuisse et montrer le bubon de la peste dont il est atteint
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Etat de conservation
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Restauré : Juliette Lévy, 1993
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Lieu de conservation
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Rouen ; musée départemental des Antiquités de la Seine-Maritime
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété du département ; Seine-Maritime ; achat ; musée des antiquités de la Seine-Maritime
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Date acquisition
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1853
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Anciennes appartenances
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Billiard L.F
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Numéro d'inventaire
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861
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Commentaires
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Les représentations de St Roch sont nombreuses en Haute-Normandie. Ce saint personnage faisait partie de ceux que l'on invoquait pour se prémunir de la peste ou pour en obtenir la guérison. Son culte s'est développé surtout à partir du 15e siècle. Né à Montpellier au 14e siècle, fils d'un riche négociant, Roch devint ermite. Il fit de nombreux pélerinages, dont celui de Rome. Atteint de la peste en revenant de la Ville sainte, il se retira au fond d'un bois où il fut soigné par un ange. Un chien lui apportait du pain, ce qui lui permit de subsister. Cette sculpture destinée à la dévotion des fidèles est empreinte de beaucoup de charme. Le grand chapeau surmonte un visage pensif, éthéré, avec des yeux en amande, une arcade sourcilière haute, des pommettes saillantes. Les cheveux et la barbe sont traités en torsades verticales assez simplifiées et un peu raides. Le vêtement est sculpté de manière relativement précise et réelle, il tombe en plis droits et cassés de manière un peu maladroite à l'endroit où le vêtement est soulevé. Bien que l'on sache peu de choses de l'origine de cette statue achetée à Rouen, on peut supposer qu'elle appartient à la sculpture normande traditionnelle de la première moitié du 16e siècle
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Bibliographie
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Cochet, Abbé. Catalogue du musée d'Antiquités de Rouen. Rouen, 1868. (p.49, n°48.) ; Cochet, Abbé. Catalogue du musée d'Antiquités de Rouen. Rouen, 1875. (p. 74 N° 48) ; Baudoin Jacques. La sculpture flamboyante en Normandie et Ile-de-France. ed Créer, Nonette. 1992. (p. 132) ; De l'Egypte ancienne à la Renaissance rouennaise, collections du musée des Antiquités de la Seine-Maritime. Rouen, 1992. (N° 87)
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Copyright notice
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© Rouen, musée des antiquités de la Seine-Maritime, © Direction des musées de France, 2003
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Crédits photographiques
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© Dugué François - Agence Albatros ; utilisation soumise à autorisation ; musées de la ville de Rouen
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Demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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