Précision utilisation/destination
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Le nom donné à ces figures fait référence à Glé, le dieu protecteur des foyers, contre les sorciers. La tête humaine est surmontée d'un diadème de plumes et modelée dans l'argile. Chargée de nombreux ingrédients actifs, elle est au centre du culte de cette divinité. Selon les utilisateurs, les pratiques du glé peuvent prendre des aspects maléfiques à l'encontre d'une personne décrétée dangereuse pour l'équilibre villageois ou familial. Probablement Bété (à vérifier). Fait référence à 'Glé', le dieu protecteur contre les sorciers. D'après les informations collectées par Labouret sur ce type d'objet et notamment le témoignage d'un dénommé Giné (de Grabo) relaté dans l'article de Denise Paulme sur le sujet, il s'agirait d'un 'talisman' réputé très nocif, voire mortel composé des matières suivantes: racines d'un arbre,argile, morceau de pierre à foudre, écorces pilées, poison, vin rouge européen, vin de palme, piment sauvage, terre de termitière, morceau d'arbre foudroyé, liane roulée, feuille d'une liane, morceau de souche de bananier, rameaux de bananier. D'après ce témoignage il faut modeler avec tous ces ingrédients une tête humaine portant un diadème de plumes. Ce type de témoignage (datant des années 1930) est précieux parcequ'il renseigne sur la composition exacte de ce type d'objet souvent énigmatique. Tous les ingrédients avec leur signification particulière indiquent que les utilisateurs d'un 'Glé' lui demandent la mort d'un criminel ('sorcier').
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