Précision inscriptions
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signé au recto : Lith. A. Chalèpe. (Blois) ; inscription donnant l'identité du modèle au recto : Germain Sarrut, manuscrit au recto : député à l'assemblée, nationale / (1848) ; numéro d'inventaire ancien sur une étiquette collée : phi 236 et au verso : 77.283 ; numéro d'inventaire au verso : 2011.0.18
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Précision sujet représenté
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Germain Sarrut, né à Toulouse le 20 avril 1800, mort à Pontlevoy le 30 octobre 1863, est un écrivain et homme politique français. Entré dans l'enseignement, il fut nommé professeur au collège de Pontlevoy, dans le Loir-et-Cher en 1822. Devenu directeur de cet établissement en 1824, il dut démissionner trois ans plus tard en raison de son engagement politique pour la démocratie. Après les Trois Glorieuses de 1830, il fut président de la commission départementale de l'Ariège. Il entra en opposition contre la Monarchie de Juillet, qu'il attaqua en tant que journaliste et polémiste. Collaborateur, propriétaire et directeur de La Tribune des départements, il fut confronté à plus d'une centaine de procès et fut condamné à des amendes ou des peines de prison. En 1835, il entreprit avec B. Saint-Edme (pseudonyme d'Edme-Théodore Bourg) la Biographie des hommes du jour, un recueil de biographies de contemporains prenant clairement parti pour les opposants au régime, qu'ils soient républicains ou bonapartistes. Après la révolution de 1848, Sarrut fut élu représentant du Loir-et-Cher à l'Assemblée constituante, où il siégea à l'extrême-gauche. Réélu à l'Assemblée législative en mai 1849, Sarrut fut cependant invalidé par la majorité de droite. Il s'opposa à la politique du président Louis-Napoléon Bonaparte, dont le coup d'État du 2 décembre 1851 éloigna définitivement Sarrut de la scène politique.
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