Domaine
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croyances - coutumes ; orfèvrerie
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Dénomination
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reliquaire
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Appellation
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coeur-reliquaire
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Lieu création / utilisation
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Sarlat-la-Canéda (lieu d'utilisation)
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Précision lieu création/utilisation
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Chapelle de l'Hôpital Général, désaffectée et démolie en 1975
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Période création/exécution
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3e quart 18e siècle
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Millésime création/exécution
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1768 après
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Matériaux/techniques
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argent (gravé)
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Description
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boîtier en argent gravé. Cœur reliquaire de Jeanne de Chapt de Rastignac. Objet votif, sans poinçon. Sur une face deux écus finement gravés jumelés portés par un lion lampassé et sommés d'une couronne de marquis. Blason de dextre : d'azur au lion d'argent lampassé et couronné d'or qui est de Rastignac. Blasons de senestre : écartelé aux 1 et 4 à trois épées posées en pal ; aux 2 et 3 à trois tours qui est de Gaubert
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Dimensions
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H. 15 ; l. 12 ; E. 8
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Inscriptions
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armoiries
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Précision inscriptions
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Deux écus jumelés ovales, portés par un lion lampassé et sommés d'une couronne de marquis. Blason d'azur au lion d'argent lampassé et couronné d'or qui est de Rastignac
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Utilisation/destination
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pratique votive
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Précision utilisation/destination
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Le cœur de la marquise, placé dans le reliquaire d'argent qui le représente devient un objet de dévotion conservé dans la chapelle de l'Hôpital jusqu'en 1975. Classé "monument historique" en 1965, il trouve une nouvelle fonction, celle d'offrir un intérêt esthétique et historique à l'échelle nationale.Objet de dévotion de 1768 à 1965. Monument historique depuis 1965. Objet faisant partie de la collection du musée d'art sacré à partir de 1975, bénéficiant ainsi d'une double protection
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Millésime utilisation/destination
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1768 entre ; 1965 et
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Etat de conservation
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Bon, 06/2006
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Lieu de conservation
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Sarlat-la-Canéda ; musée d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de la commune ; don ; Sarlat-la-Canéda ; musée d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir
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Date acquisition
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1992/01/21
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Anciennes appartenances
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commune de Sarlat-la Canéda
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Numéro d'inventaire
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93.MS.67 ;
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Ancien dépôt/changement affectation
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musée d'art sacré, chapelle des Pénitents Blancs
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Commentaires
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Jeanne de Chapt de Rastignac, née vers 1683, veuve en 1708, se retira à l'Hôpital Général, fondé en 1692 par l'évêque Beauvau de Rivau. Lorsqu'il fut décidé de construire un nouvel hôpital général dans le faubourg de l'Endrevie, inauguré en 1764, elle y contribua généreusement. Bien plus spacieux que l'ancien, l'hôpital comprend cinq pavillons reliés par un corps de logis. Il pouvait accueillir, outre les malades, les mendiants et les filles débauchées. Un grand jardin s'étendait à l'est jusqu'à la route de Sarlat à Montignac où demeure son portail monumental. Le cimetière des pauvres se situait à l'ouest. C'est là que la marquise, décédée le 19 février 1768, fut enterrée. Une dalle gravée, de marbre noir, en marquait l'emplacement. Avant son inhumation un chirurgien enleva son cœur qu'il plaça dans un reliquaire d'argent et qui demeura dans la chapelle de l'Hôpital Général. Depuis ces bâtiments furent modernisés et servirent d'hôpital. Il fut incendié en 1965. Le cœur-reliquaire fut classé au titre de monument historique cette année là. Il resta cependant dans la chapelle durant tout le temps que l'hôpital fonctionna, jusqu'en 1975. Il fut ensuite déposé dans le musée d'art sacré avec les deux objets associés
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Bibliographie
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collectif, La Marquise de Gaubert, Société des Amis de Sarlat (S.A.S.), Sarlat, 1980, p 3-4
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Rédacteur
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BENEJEAM Mireille
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Copyright notice
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Sarlat-la-Canéda ; musée d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir, © Service des Musées de France, 2007
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Crédits photographiques
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© ZACHARIE Jacques
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Demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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Site complémentaire
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Site associé
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M0060001967
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