Réponse n° 13175
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Domaine
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peinture
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Dénomination
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tableau
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Titre
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Saint Jérôme, paysage (Titre d'usage)
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Auteur/exécutant
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FLANDRIN Paul (peintre)
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Précision auteur/exécutant
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Lyon, 1811 ; Paris, 1902
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Ecole
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France
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Période création/exécution
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19e siècle
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Epoque/style/mouvement
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époque contemporaine
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Historique
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Acquis par Maurice Boudot-Lamotte à l'hôtel Drouot, Paris, le 14 février 1934.
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Matériaux/techniques
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peinture à l'huile ; marouflé ; papier ; toile
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Description
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Peinture à l'huile sur papier vélin marouflé sur toile. Cadre en bois doré.
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Dimensions
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H. 63 cm ; L. 50,2 cm ; Ep.1,8 cm ; Pds 8,6 Kg (supports+cadre)
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Inscriptions
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signature
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Précision inscriptions
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" PAUL FLANDRIN " (signature en bas, à droite en noir)
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Sujet représenté
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paysage (rocher, montagne, saint Jérôme, pénitence, lion, croix, nuage)
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Précision sujet représenté
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Né en 347 à Stridon, près d'Aquilée en Vénétie, saint Jérôme mena une vie d'anachorète de 375 à 377 dans le désert de Syrie. Rhéteur accompli, il y écrivit " La Vie de saint Paul Ermite ". Il fut ensuite un collaborateur du pape Damase à Rome et mourut à Bethléem en 420. Fondateur de l'ordre des Hiéronymites, il est le patron des traducteurs et à la Renaissance, le patron des humanistes, le saint favori d'Erasme. Son attribut, selon la Légende dorée de Pierre de Voragine est le lion apprivoisé, un des symboles de sa pénitence au désert, avec le crâne sur lequel il médite, la pierre dont il se frappe la poitrine, la colombe inspiratrice, auxquels s'ajoutent le chapeau de cardinal à partir du XVIe siècle, les besicles au siècle suivant (accessoire inconnu de son vivant !), le crucifix, le sablier, autant d'éléments symboliques choisis par les peintres, pour caractériser plus sûrement le saint, modèle très répandu dans toutes les écoles de peinture (cf. Louis Réau, " Iconographie de l'art chrétien ", 1958, t. III, pp. 740-750). Au XIXe siècle, les paysagistes néoclassiques s'emparèrent du thème du saint Jérôme pénitent en tant que figure de plein air. L'artiste offre ici " une de ses plus belles créations, avec le saint perdu, à contre-jour (donc presque invisible) dans les rochers, qui sont comme la véritable allégorie des sentiments du pénitent " (Foucart, " Le renouveau de la peinture religieuse en France, 1800-1860 ", 1987, p. 311) ; " avec ce véritable escalier de rochers inondés de lumière, qui d'une croix à l'autre figure une échelle de Jacob, Paul Flandrin [& 8230;] retrouve [& 8230;] la capacité poétique et les pouvoirs d'illusion de Gaspar David Friedrich " (op. cit., p. 312). Notons que dans ce paysage âpre et majestueux à la ligne d'horizon très haute, Flandrin inscrit le symbole religieux de la Trinité : trois croix, trois plans de rochers. La disposition de ces éléments guide le regard de l'obscurité de la gorge rocheuse vers la lumière du ciel. Le peintre représente ainsi l'élévation spirituelle de saint Jérôme. Les falaises abruptes, les chaos rocheux, qu'il peint dans une douce tonalité mauve, Flandrin les a observés dans les tableaux du Poussin certes, et sur le motif, dans le Bugey de son enfance, en Dauphiné à Voreppe, dans le Midi à Ollioules. Dans ce tableau, les buissons délicatement fleuris de rouge vif (ces fleurs émaillent souvent les premiers plans herbeux des tableaux du peintre) adoucissent la sévérité du paysage géométrique fortement accidenté. Le ciel, réduit au quart supérieur du tableau scintille d'un bleu intense et s'anime de queues de nuages mousseux immaculés. (D'après Josette Galiègue, 2004).
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Lieu de conservation
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Beauvais ; MUDO - Musée de l'Oise
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Statut juridique
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propriété du département ; donation ; Oise ; MUDO - Musée de l'Oise
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Date acquisition
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1997
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Anciennes appartenances
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Boudot-Lamotte Maurice (1958, ancienne collection)
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Numéro d'inventaire
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998.10.28
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Exposition
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" Salon de 1841 ", Paris, n°713 ; " Aspects du paysage néoclassique en France de 1790 à 1855 ", Paris, Galerie du Fleuve, 30 mai-22 juin 1974, n°15 ; " Théodore Caruelle d'Aligny et ses compagnons ", Orléans, Musée des beaux-arts, 28 février-20 avril 1979, Dunkerque, musée, 25 avril-20 juin 1979, Rennes, Musée des beaux-arts, 25 juin-4 septembre 1979, n°105 ; " Le paysage au XIXe siècle, du néoclassicisme au symbolisme : regards croisés sur les collections du Musée Eugène Boudin - Honfleur et du Musée départemental de l'Oise - Beauvais ", Honfleur, Musée Eugène Boudin, 30 juin-1er octobre 2007, n°33
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Bibliographie
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" Salon des artistes français ", 1841, p. 90 ; Galiègue Josette, " La donation Marie-Thérèse Laurenge au Musée départemental de l'Oise à Beauvais ", in " Revue du Louvre ", n°3, juin 1998, n°2 repr. coul. ; " Gazette des beaux-arts " (rubrique Chronique des arts), mars 1998, p. 23 ; Galiègue Josette, " De l'école de la nature au rêve symboliste, l'esprit d'une collection : donation Marie-Thérèse Laurenge ", Beauvais, Musée départemental de l'Oise, 28 juin-20 décembre 2000, petit journal de l'exposition, n°3 repr. ; Galiègue Josette (dir.), " De l'école de la nature au rêve symboliste : l'esprit d'une collection, donation Marie-Thérèse Laurenge au musée départemental de l'Oise ", Paris, Somogy éditions d'art, 2004, n°156 p. 138, repr. p. 40 ; Bergeret-Gourbin Anne-Marie, Galiègue Josette, Lobstein Dominique, " Le paysage au XIXe siècle, du néoclassicisme au symbolisme : regards croisés sur les collections du Musée Eugène Boudin - Honfleur et du Musée départemental de l'Oise - Beauvais ", Honfleur, 2007, catalogue d'exposition, p. 33 repr.
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Rédacteur
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Véronique, WILCZYNSKI
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Copyright notice
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© MUDO - Musée de l'Oise, © Service des musées de France, 2015
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Crédits photographiques
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© Réunion des musées nationaux-Grand Palais (MUDO - Musée de l'Oise) / Hervé Lewandowski - Utilisation des photographies soumise à autorisation
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Renseignements sur le musée
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07980023579
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