Commentaires
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Il parle de la vie : C'est l'histoire de toutes les pulsations de la vie : c'est l'instable qui est le fixe, c'est sur l'incertain qu'il faut baser. Il envie les animaux : La nature leur a donné le don de jouir plus pleinement de l'instant favorable. (V. de Chillaz, Musée du Louvre, Département des arts graphiques, Musée d'Orsay, inventaire général des autographes, Paris, RMN, 1997, Aut. 587, p. 110.) Dans cette lettre, Delacroix ne se contente pas de constater les difficultés d'un voyage qui l'a mené à Nohant chez George Sand, il en tire - au delà de l'anecdote - des réflexions sur la condition humaine. C'est en 1834 que Delacroix fit la connaissance de George Sand et réalisa son premier portrait de l'écrivain en homme, cheveux coupés, la joue creuse, l'oeil cerné. De cette époque date une étroite amitié qui se concrétise par trois séjours du peintre à Nohant, pendant les étés 1842, 1843, 1846 et un échange de lettres particulièrement brillantes entre le peintre et la romancière. (Souvenirs de voyages, 1992) Lettre présentée dans les ouvrages suivants : Joubin, 1936, II, pp. 280-281 - A. Sérullaz, V. de Chillaz, Souvenirs de voyages, Paris, R.M.N., 1992, p.49 Jules Husson-Fleury, dit Champfleury ; ses héritiers - Paul Eudel - Etienne Moreau-Nélaton ; legs en 1927.
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Exposition
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Souvenirs de voyage. Autographes et dessins français du XIXe siècle, Cabinet des dessins, musée du Louvre, Paris, 1992, n° 26.
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