Domaine
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dessin
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Titre
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Les israélites assaillis par des serpents
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Auteur/exécutant
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anonyme
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Précision auteur/exécutant
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école de Vérone
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Ecole
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Italie
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Anciennes attributions
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Romain Julius
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Période création/exécution
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17e siècle
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Matériaux/techniques
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papier, plume, bistre
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Description
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plume lavé de bistre
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Dimensions
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L. 42 cm ; l. 27 cm
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Inscriptions
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inscription
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Précision inscriptions
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inscription en bas à gauche : Julius Romain n° 7
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Sujet représenté
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scène biblique (homme, femme, enfant, peur, serpent, prodige, Israël, cadavre, mort)
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Précision sujet représenté
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Les israélites sont sur une pente et une femme, en bas, réunit ses enfants autour d'elle. Cette scène fait référence à l'épisode du serpent d'airain. Après leur fuite d'Egypte, les Hébreux se retrouvent dans le désert inhospitalier du Sinaï ; comme ils se plaignent une nouvelle fois des souffrances que leur imposent Moïse et Dieu avant d'atteindre la terre promise, Dieu leur envoie des serpents venimeux. Plusieurs d'entre eux sont mordus et en meurent. Les Hébreux se repentent et demandent à Moïse d'intercéder en leur faveur auprès de Dieu. Dieu ordonne alors à Moïse de façonner deux serpents et de les fixer en haut d'un bâton : tous ceux qui auront été mordus et qui les regarderont auront la vie sauve. Signification religieuse : les Hébreux doivent croire en Dieu pour être sauvés (de même qu'il suffit de croire en la résurrection du Christ pour être sauvé). Le serpent d'airain n'est pas une idole devant laquelle il faudrait se prosterner. Il est fixé en haut d'un bâton afin que les israélites lèvent les yeux vers les cieux et découvrent Dieu. Origine hébraïque du caducée (i.e. bâton surmonté de deux ailes, autour duquel s'enroulent deux serpents qui se font face à son sommet) des médecins et des pharmaciens : le caducée sert à guérir les morsures de serpents ; raison pour laquelle il y a des serpents dessus. Symbole très proche des serpents entrelacés du caducée d'Hermès. Episode de l'Ancien Testament, Livre des nombres, 21, 4-9. Episode du serpent d'airain ou de bronze repris dans le Nouveau Testament, Evangile de Jean, III, 14, afin de le rapprocher de la mission du Christ.
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Source sujet représenté
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Ancien Testament
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Lieu de conservation
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Perpignan ; musée Hyacinthe Rigaud
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de la commune ; don ; Perpignan ; musée Hyacinthe Rigaud
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Date acquisition
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1841
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Anciennes appartenances
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collection Rocamir de la Torre achetée par la ville de Perpignan pour une partie et don pour une autre partie
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Numéro d'inventaire
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841.2.55
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Exposition
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Perpignan la Baroque, Perpignan, musée Rigaud, du 20 juin au 1er septembre 2008
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Rédacteur
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Claire Muchir
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Copyright notice
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© Perpignan ; musée Hyacinthe Rigaud, 2006, © Service des Musées de France, 2012
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Crédits photographiques
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© Claire Muchir, ville de Perpignan
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demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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M0491001404
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