Historique
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Martin Caminiti 2 août -26 septembre 2004 Musées des beaux-arts, aile Nord Dans le cadre du festival cyclo-musical " Ouvre la voix " 2004, proposé par la Rock School Barbey et organisé en collaboration avec Jacques Franceschini, chargé de cours à l'UFR SICA, université de Bordeaux III, le Musée des beaux-arts de Bordeaux, ouvre ses portes au sculpteur italien Martin Caminiti. Il présente trois " pièces montées " : " Ursus ", " La Folle ", et " Hommage à P.P " , ainsi qu'un lot de dessins, ceci faisant écho à son exposition I velo you, le tout disséminé dans quelques galeries et centres d'art bordelais. Artiste de l'objet, Martin Caminiti associe aussi bien des roues de bicyclettes à des cannes à pêche, que des ramasse-feuilles ou des guidons de vélos. Héritant de l'esprit de la modernité, il emprunte à ses prédécesseurs quelques ingrédients qu'il détourne de façon singulière. Ainsi il multiplie les clins d'oeil aux acteurs avant-gardistes comme Duchamp et ses Ready-made, ou Tinguely et ses sculptures métalliques. L'artiste réalise des mariages incongrus, et donne naissance à des machines volantes improbables ! Il récupère, désarticule, désosse puis rassemble des objets manufacturés empruntés à l'industrie des loisirs, et cherche à transcender leurs qualités initiales. En effet, il essaie avant tout par l'assemblage de ces objets, de donner une impression de grâce et de légèreté, le tout teinté d'ironie. Pour cela, il joue sur de nombreuses oppositions : le vide et le plein, la tension et le relâchement, l'aérien et la lourdeur. Les sculptures de Caminiti ont à la fois une portée poétique, énigmatique et parfois même humoristique. Ses compositions abstraites aux courbes métalliques et aux fils entrecroisés, évoquent des ossatures, des objets hybrides, des formes animalières tels des insectes inattendus, posés en équilibre : ce sont autant de silhouettes allusives qui ne manquent pas de faire rêver le spectateur. Ses sculptures sont comparables à des dessins dont les traits s'inscriraient dans l'espace. Elles relèvent plus du signe graphique que du volume sculpté habituel ; elles jouent avec l'environnement, le transformant en lieu d'écriture. Artiste plasticien, Martin Caminiti est né le 8 septembre 1959 à Taurianova en Italie. Il a choisi de vivre et de travailler à Nice, en tant que professeur de volume-espace à l'Ecole Municipale d'Arts Plastiques. Après avoir obtenu son CAP de menuisier, et passé deux ans à l 'Ecole Municipale de Dessin (Villa Thiole), il entre à l' Ecole Nationale des Arts Décoratifs en 1982, et obtient en 1987 le Diplôme National Supérieur d'Expression Visuelle. La même année, une bourse d'étude lui permet d'obtenir un atelier à la Villa Arson et de rencontrer entre autre Niele Toroni, et Jan Dibbets. C'est là que l'artiste, en 1988, expose son travail pour la première fois, ainsi qu'à l'Espace Contemporain du Fort Napoléon (La Seyne sur Mer). Il participe par la suite à de nombreuses expositions organisées entre autres, au Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain, à la Galerie Lola Gassin à Nice et plus récemment, en 2003, au Centre International d'Art Contemporain de Carros. D'autres oeuvres de l'artiste sont exposées simultanément, dans Bordeaux, en différents lieux de la ville, comme Cap Sciences et la Galerie Arrêt sur Image. Il récupère, désarticule, désosse puis rassemble des objets manufacturés empruntés à l' industrie des loisirs, et cherche à transcender leurs qualités initiales. En effet, il essaie avant tout par l'assemblage de ces objets, de donner une impression de grâce et de légèreté, le tout teinté d'ironie. Pour cela, il joue sur de nombreuses oppositions : le vide et le plein, la tension et le relâchement, l'aérien et la lourdeur. Les sculptures de Caminiti ont à la fois une portée poétique, énigmatique et parfois même humoristique. Ses compositions abstraites aux courbes métalliques et aux fils entrecroisés, évoquent des ossatures, des objets hybrides, des formes animalières tels des insectes inattendus, posés en équilibre : ce sont autant de silhouettes allusives qui ne manquent pas de faire rêver le spectateur. Ses sculptures sont comparables à des dessins dont les traits s'inscriraient dans l'espace. Elles relèvent plus du signe graphique que du volume sculpté habituel ; elles jouent avec l'environnement, le transformant en lieu d'écriture.
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Exposition
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2004, Bordeaux, Musée des Beaux-arts, aile nord, Martin Caminiti, (sans numéro) 2007, Bordeaux, musée des beaux-arts, salles Domergue, Nouvelle collection, cinq années d'enrichissement, 2002/2007,
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